Vu le paradigme économique dominant l’influence de l’homme est une catastrophe pour l’ensemble de la biosphère.
Globalement notre anthropocentrisme nous fait considérer que toutes les ressources actuelles (minérales et vivantes) « nous » appartiennent, peu importe le reste du règne vivant et les générations à venir.
Que dirions-nous si une race extraterrestre débarquait et se mettait à aménager la Terre à sa convenance en éliminant tous les « nuisibles » (nous en l’occurence) ? C’est ce que nous faisons.
L’humilité, la retenue, l’éthique, la beauté, sont toutes choses qui nous deviennent étrangères. Il y aura un prix à payer pour cette myopie grave.
Lisez « Plan B 4.0 » de lester brown. L’essentiel de l’irrigation vient du détournement des eaux de rivières et de nappes fossiles et ne profite pas à la biosphère, mais à nous, point. Une monoculture de maïs est pour vous la biosphère ?
L’homme a un droit légitime à aménager son environnement, le virus du sida aussi...
Le problème est que la Terre entière est devenue notre environnement. Nous sommes bien trop gourmands.