La question qu’il faut poser en premier est : quel objectif social veut-on obtenir ? Et là déjà, les avis divergent fortement. La disparition de la prostitution ? Faire en sorte que les prostituées puissent vivre dignement ? Rendre la prostitution invisible ?
L’autorisation des maisons closes semblent répondre exclusivement à ce dernier objectif, dans la plus pure tendance hypocrite du XXIe siècle : on veut bien que la prostitution existe, du moment que ça ne se voit pas, et si pour ça il faut soumettre totalement les prostituées aux mafias et faire de leur vie un enfer, ça ne fait rien.