Concernant le cas d’espèce, la seule question que je me pose, c’est la suivante, au final : si autant d’éléments à charge existaient, si la culpabilité de Coupat était aussi évidente, pourquoi la SDAT a-t-elle jugé nécessaire de bidonner le dossier à ce point ?
Et au-delà de la condamnation ou non de Coupat, se pose la question : sommes-nous encore dans un état de droit ? Ou dans un état où quand le roi signe une lettre de cachet, vous partez à la Bastille ? Pas de preuve, un dossier basé sur des horaires de train et du matériel d’escalade, un délit manifestement qualifié n’importe comment (terrorisme pour un sabotage de caténaire, ça fait rire les poules !), un vieux relent nauséabond de délit d’opinion... Pour croire que c’est seulement le cas d’espèce qui importe, il faut vraiment être aveugle !