En juillet 2007, Bush passe le décret présidentiel 13 440 concernant l’interprétation de l’art. 3 de la Convention de Genève, autorisant à nouveau les méthodes d’interrogation dites « renforcées[28] ». En mars 2008, Georges Bush a mis son veto au vote d’une loi interdisant la torture par l’eau[29],[30],[31].
Ces règlements nouveaux suppriment l’éventualité de poursuites judiciaires, selon la journaliste Naomi Klein[32]. Peu après sa prise de fonction, le nouveau président Barack Obama a exclu la possibilité de poursuites contre des agents gouvernementaux ayant obéi aux directives en vigueur mais n’a pas exclu, dans un premier temps, que « ceux qui ont formulé ces décisions juridiques » le soient. En mai 2009, la Cour suprême américaine a estimé qu’un ancien haut responsable de l’administration Bush et le directeur du FBI n’avaient pas à répondre devant la justice « des dérives dans les arrestations antiterroristes[33] ».