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Fergus Fergus 31 octobre 2010 11:25

Bonjour, Jack.

De tous temps, la musique, ou plus exactement le chant, a accompagné les offices religieux catholiques, jusqu’à l’émergence au VIe siècle, du grégorien, un compromis du chant romain et du chant messin. Aujourd’hui encore, et depuis l’épisode cécilien qui a remis, pour parler trivialement, « les pendules à l’heure », le grégorien demeure la musique officielle de la liturgie catholique monastique.

Ce qui n’a pas empêché des incursions de plus en plus fréquentes - modernité oblige pour chacune des époques ! - vers des formes musicales plus variées pour les offices séculiers, et cela dès le Moyen-Age et la Renaissance, cette dernière marquée par des compositeurs comme Ockeghem en Flandre, Dufay en France ou Palestrina en Italie.

Mais vous avez raison, le 19e siècle de Garibaldi et de Verdi a bousculé en Italie l’ordre établi grâce à des intellectuels engagés mais aussi des artistes frondeurs et plus indépendants qu’auparavant car moins dépendants de riches mécènes comme leurs aînés. Padre Davide s’est inscrit tout naturellement dans ce tourbillon créatif auquel, sur le plan musical, se mêlaient les compositeurs d’opéra, mais aussi ces tous nouveaux virtuoses (Paganini au violon, Mercadante à la flûte) qui allaient révolutionner le jeu des instruments et l’écriture musicale. Une période passionnante ! 

Amicalement.


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