Cela dit, Descartes, quand il écrit : « je pense donc je suis », il dit évidemment n’importe quoi : l’être ne découle pas de la pensée, mais c’est la pensée qui découle de l’être ; il faut donc écrire : « je suis donc je pense », et encore, ce n’est valide que parce que je suis un être pensant.
Pour montrer l’absurdité Cartésienne, songez à cet exemple : pour cette pierre qui ne pense pas, faut-il donc en déduire qu’elle n’est pas ?
Bref, il faut éviter d’amalgamer des situations très différentes sans cesse tout ramener aux dérives des aficionados d’Aristote à la renaissance : certes le dogmatisme semble chose courante.
Surtout, la situation est inverse : logiquement, c’est à celui qui affirme une explication sur un phénomène de prouver la validité de ce qu’il avance.
Personnellement, ne croyant pas à l’effet de serre comme moteur du climat, comme Courtillot, je n’ai rien à prouver de particulier, car je considère le climat dans la normalité. C’est au Giec de prouver la correction de ses projections hypothétiques. Le mieux est de laisser faire le temps : dans une trentaine d’année, nous verrons si les modèles du Giec sont fondés.
Ce n’est pas parce qu’une hypothèse est d’autant plus catastrophique, qu’elle en est d’autant plus vrai.