Je ne crois pas du tout au numéro de claquettes de JL Mélenchon, et les gens qui auraient jadis voté pour un George Marchais ne sont pas près de se rabattre sur Mélenchon.

A mon avis il prépare le terrain pour le PS en vu de 2012. Ensuite ils nous ferons le coup de « l’union de la gauche », ainsi Mélenchon sera présent dans le packaging socialiste pour un poste ministériel.

L’équivalent d’un Mélenchon à droite, ce n’est pas Le Pen, mais plutôt comme Phillippe Devillier et aujourd’hui Nicolas Dupont Aignant, qui tôt ou tard finiront par rentrer à la niche.

Ce type de stratégie est désormais éculée, leur unique but est seulement de ne pas trop éparpiller l’électorat.

D’autre part, on ne peut pas faire des comparaisons d’équivalence à gauche avec le FN.

En effet, le FN à très peu de chance de passer, voir même peut-être aucune, mais il représente tout de même un groupe de pression qui n’est pas négligeable, je dirais même vital pour la démocratie, dans la mesure où il représente le chien de garde de nos chers démocrates dévoyés pour leur dire n’allez pas trop loin. D’ailleurs sur le plan du système politique vendu aux intérêts des banques, tout comme sur les conséquences de la mondialisation, le FN partage pas mal de points de vu avec l’extrême gauche.

Si toute fois il venait à se produire une crise majeure, sociale et budgétaire, le FN représente plutôt ce que serait, si l’on vient à mettre en place un gouvernement de salut national, c’est à dire quelque chose d’assez proche.

De n’importe quelle manière, la France depuis pas mal d’années vie une crise politique grave, que les centristes UMPS font tous pour cacher, ainsi Sarkozy n’est rien d’autre qu’un cache misère de plus.

Cette dernière réforme des retraites est assez symbolique, dans la mesure où ce n’est qu’un leurre qui n’a que pour but de faire retarder certaines échéances, et dont tout le monde sait qu’elle sera très rapidement caduque. Cela masque juste l’incapacité des dirigeants à régler les véritables problèmes pour lesquels ils totalement incompétents.

Les véritables problèmes de la France sont liés au système qu’il faut remettre en question, et les dirigeants font eux-même parti du système. Ainsi on ne peut pas trouver des solutions tout en faisant soi-même parti du problème.