Il y a belle lurette (depuis 1973 exactement) que l’économie et la finance ne sont plus sous un régime keynesien, mais entièrement sous la coupe d’un système « hayekien » ; c’est à dire entièrement soumis aux lois des « marchés ».
Aussi, je ne vois pas ce que la référence à Keynes vient faire ici.
La création monétaire ex nihilo par les organismes privés (banques, assurances, organismes financiers), de même que la spéculation n’ont plus rien à voir avec un système keynesien.
La crise actuelle, systémique, après tant d’autres, est uniquement le fait des jeux spéculatifs, et de la mainmise du privé sur l’argent et l’économie ; les états ne sont plus que les vassaux des banques, qu’ils sont obligés de renflouer, parce qu’une loi leur interdit d’emprunter directement aux banques centrales, les obligeant à s’endetter auprès des banques privées.
C’est la plus énorme arnaque financière, monétaire, économique de tous les temps, et nous la devons aux disciples d’Hayek et de Friedman.
La seule solution à cette crise, aux autres à venir, et à la privatisation du monde par la petite oligarchie financière, est
l’indispensable réforme monétaire, redonnant aux banques centrales et à elles seules, le pouvoir de création monétaire, qui permette de créer cet argent pour les fonctionnements des états, sans intérêt (d’où suppression de la dette), et qui oblige les banques et organismes privés d’emprunter aux banques centrales, avec intérêts, l’argent dont elles se servent pour leurs jeux spéculatifs ; elles y regarderont certainement à 2 fois, avant de se livrer à leur petit monopoly pourri (style subprimes et autres) , dont, au final, ce sont toujours les citoyens qui paient les frais.