Je trouve cette commémoration plutôt émouvante. Pas seulement parce que mon grand-père a « fait » le chemin des dames et Verdun, mais un peu quand même. Je trouverai triste de ne plus commémorer les soldats des tranchées.
Et pour en revenir à mon grand-père, il s’est trouvé un jour de 1966 à Munster face à Wilhem, un Allemand qui avait combattu dans les même tranchées de Verdun, mais du côté opposé. Ils ne parlaient pas la même langue, mais ils sont quand même arrivés à communiquer. Le plus remarquable dans cette histoire, est qu’ils n’avaient aucune haine l’un pour l’autre, plutôt du respect d’avoir survécu à de telles horreurs, et aussi le sentiment d’avoir partagé les mêmes expériences.