Effectivement, il ne faut pas se cacher ce qu’il y a de post-colonial dans la francophonie, du moins ce qu’il en reste depuis que nos diplomates en Asie favorisent l’anglais au détriment du français... Ce sont des problèmes politiques qui doivent être pesés par les pays concernés, Alégrie, Maroc, ou encore Ukraine qui a choisi d’abandonner l’enseignement universitaire en russe. La multitude des dialectes pose le même problème à certains pays africains : recevoir un enseignement dans sa langue « maternelle » est-il un droit ? Ce n’ets pas une question facile tant elle pose de problèmes structurels. En France même, si nous devions laisser le choix de l’enseignement dans toutes les langues régionales, de la maternelle à l’université, imaginez l’explosion du nombre d’enseignants, et l’imbrioglio administratif...