Maintenant, si on veut rejeter toutes les fautes sur les banques, il en est qui expliquent sans sourciller, qui si la BCE avait pu émettre et vendre des obligations, ...il n’y aurait pas eu d’intérets à payer.

Si, si, quand on dépense plus que ce qu’on gagne, et qu’on emprunte sans fin on doit toujours payer des intérets, quels que soient les prêteurs.

Après, c’est sûr, les prêteurs se sont enrichis, de même que tous ceux qui bénéficient des lois de circonstance de ce gouvernement et des précédents (deux millions de Français plus que millionnaires en dollars, selon l’union des banques Suisses, ça correspond à peu près au trou dans les comptes de 1500 milliards d’euros).

De même les premieres générations de retraités papy boomers, qui se sont opposes à une reforme des retraites qu’il aurait fallu faire avant l’an 2000, et qui maintenant va être sanglante pour les suivants :
les retraites en or des premiers on les paie en ce moment...et il n’y a durablement plus d’argent dans les caisses pour personne d’autre.

De même les fonctionnaires, premier budget de l’état, qui sont dans certains domaines trois pour faire le travail d’un seul...

Et c’est tout ce monde qui profite bien depuis mai 68 qui crie le plus fort.

Ah, oui, nos papy boomers craignent peut-être de ne pas pouvoir suffisamment « jouir sans entraves » de tout et de tous, leur fameux slogan, , alors que les jeunes diplomés qui sortent de l’école se voient proposer au mieux stage sur stage, que des millions de personnes sont au RSA ou enchainent des boulots précaires, que les salaries en poste dans les PME sont presses comme des citrons.

Il faudrait peut-être que chacun balaye devant sa porte et s’interroge :
alors que le monde est en crise, qu’est-ce que je fais, moi, pour aider mon Pays au quotidien ?
Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ce que je possède et ce que je gagne tous les mois ?

Les réponses ne sont pas les mêmes pour tous, il y a ceux à qui l’argent ne coute pas grand chose, et ceux qui suent sang et eau pour peu de choses, ceux à qui notre economie sinistree refuse du travail, ceux qui profitent du travail des autres....

C’est bien beau de vouloir s’eriger en revolutionnaires en peaux de lapins, il faut d’abord etre honnete avec soi-meme.

Quand à Stephane Hessel, que de par son passe je ne me sens pas le droit de critiquer, si son ideal c’est Cohn Bendit qui a detruit le Gaullisme pour proposer le « jouir sans entraves » en 68 et la mediocrité institutionnalisée, on voit que tout n’est pas si simple, et qu’à coup de manipulations...on peut nous mener jusqu’à la guerre...comme en 1939.