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clostra 7 janvier 2011 12:57

Je poursuis un petit peu car ces exemples sont éclairants pour une initiative participative.
Qu’est-ce qui amène les gens à être désabusés - on imagine dans ce cas, des « tirés au sort » ne s’investissant pas car avouez, c’est tout de même assez compliqué ?
C’est que leurs attentes soient déçues, souvent, c’est vrai « a posteriori ». C’est lorsque quelque chose a disparu qu’elle commence à manquer.

autre exemple dans ce sens : la sculpture monumentale du Dragon (30 000 m2) à laquelle « personne » ne faisait attention mais sur laquelle des milliers de petits évryens1 grimpaient lors de leurs déplacements, lorsque les parents allaient faire leurs courses, fait que de plus en plus de gens empruntent un trottoir qui borde un site propre des autobus car cet espace n’attire plus les enfants. Les habitants savent l’exprimer. D’autres ont tenté de prévenir sa disparition...

Il me semble qu’il faut accompagner l’expression citoyenne en évitant soigneusement les partisans et autres courtisans.

Je reviens sur mon commentaire ci dessus.

Normalement, je devrais avoir une réponse du stylé : « on a tout prévu. Les enfants passeront par un autre chemin. » Oui mais deux choses :

- cet autre chemin est hypothétiquement piéton...

- cet autre chemin fait faire un détour à une petite moitié d’écoliers.

Parlons des détours piétons.
A l’origine du quartier, les urbanistes avaient prévu des cheminements piétons sinueux pour flâner.
Comme contrairement à ce qui est dit, ce quartier n’est pas construit sur dalle, déjà, les personnes allant prendre le train ont commencé à utiliser les trottoirs cités pour aller travailler et non ces jolis petits chemins de flânerie. Mais ce qui a été merveilleux : ce sont les « chemins d’âne » qui ont commencé à apparaître. Ces sentiers, ces fameux sentiers dont on se demande toujours comment, par qui ils ont été tracés (pour aller au plus court d’un point à un autre) : par l’intelligence de nos pieds !

C’est cette même intelligence associée à la fréquence des départs pour l’école en catastrophe qui va faire que cette petite moitié d’écoliers va rencontrer ces parents pressés au volant de leur voiture, ou rentrant chez eux tout aussi pressés...

On appelle ça de la culture, tout simplement.


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