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En réponse à :


yvesduc 26 janvier 2011 19:45
Bonjour Sylviosmiley

Ces calculs de retour sur investissement sont difficiles à mener alors qu’ils sont l’un des éléments importants du choix. Le coût de démantèlement est régulièrement oublié par EDF, s’agissant du nucléaire, et compte tenu que les coûts ne sont plus les mêmes qu’il y a 30 ans, la construction elle aussi a tendance à exploser les budgets, lorsqu’EDF vend à l’étranger par exemple (EDF vendrait même à perte, l’État bouchant les pertes). Le prix de différents combustibles pourrait aussi varier, à l’avenir. Les renouvelables ont aussi des inconvénients et notamment, ils sont dépendants de l’ensoleillement et du vent, et ne produisent pas au bon moment. Il faut donc soit stocker, ce qui engendre des pertes et des coûts, soit une centrale thermique (mais pas nucléaire !) à côté pour combler les creux. Autrement dit deux installations, la seconde marchant par définition à mi-régime. Le nucléaire, de son côté, produit certes des déchets hautement problématiques MAIS dégage beaucoup moins de gaz à effet de serre. Pollution ou réchauffement climatique, il faut choisir... Quant au thermique, l’envolée et la course chaotique des cours après le pic (pic pétrolier, maintenant, ou gazier, prochainement) promet assurément une note de plus en plus salée et un poids croissant dans la balance commerciale des pays importateurs. De quoi faire apparaître les infrastructures moins chères, par comparaison ? Tout cela est complexe et on regrette d’autant plus l’absence de débat, pour ne pas dire un certain goût du secret.

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