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Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 19 janvier 2011 16:19

La « Démocratie » est celle que j’ai définie dans mon article « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS DE L’HOMME » et je ne nie pas un seul mot de cette « déclaration » même si on me donne toutes les réserves d’or de la Planète Terre !

Maintenant si dois parler du « leurre démocratique » en l’appelant « démocratie » pour faire plaisir aux peuples d’Europe qui ne comprennent leur situation de blocage politique que trop bien, alors je vous dis :


La qualité d’un système démocratique n’est pas proportionnelle au nombre de partis politiques agrées, elle est seulement la valeur intrinsèque d’une Nation qui la produit et l’enrichit ! Retenez donc cette définition que je vous offre bénévolement !

Dans nombres de cas on constate même que le tiraillement entre différentes parties d’une nation chacune étant rattachée à un parti ou à un autre, empêche l’instauration même d’un leurre démocratique fonctionnant périodiquement et occasionnellement en faisant danser les populations autour des bidons des urnes par la chanson des promesses non tenues !

Ce n’est pas seulement Ben Ali, ni seulement la police tunisienne qui n’est pas la police de Ben Ali, ni le parti de Ben Ali qui n’a pas servi le seul Ben Ali...Mais ce sont tous ceux qui ont lâchement et progressivement pris ce qui ne leur appartient pas, ceux qui ont par abus de pouvoir accaparé ce qui appartient au peuple tunisien ou à des individus particuliers, ceux qui ont amassé des fortunes illégitimes profitant des failles du pouvoir ou bénéficiant de sa complicité, ceux enfin qui évoluaient hors la loi et cassaient chaque jour un peu plus la justice sociale qui n’a pas finalement fait tout ce qu’il fallait faire pour empêcher le débordement dont l’initiative ou la cause première peut être tout à fait inconnue de tous ; ce qui a fait débordé le vase tuinisien peut être tout ce que les Tuinisiens eux-même ne soupçonnent pas mais par la suite la décompression dans la rue avait permis d’aligner la majorité des honnêtes citoyens (sans la minorité des « casseurs ») courageusement vers l’objectif que recommande dans ces cas-là l’intelligence nationale (quand elle existe) et le génie politique (non encore enivré par l’odeur de la violence ) !

La transistion politique et sociale ne demande pas d’exterminer une partie de la population ni même désigner des boucs émissaires qu’on chargerait de tous les maux : Les coupables à des degrés différents sont d’abord ceux qui n’ont pas respecté les lois et donc trahi l’esprit nartional en faisant tout ce qui n’est pas permis ; les autres sont tous ceux qui n’ont pas lutté chacun selon ses possibilités, même par la parole, pour dénoncer ou pour réprimer les actes hors la loi !


Une transistion pacifique, une révolution que peu de pays avaient entrepris (ou même nul pays n’avait entrepris) serait d’exiger la réparation des fautes commises par les coupables eux-mêmes avant d’envisager lentement mais sûrement le passage de la société vers une situation meilleure !


Voila pourquoi je dis que toutes le « révolutions » violentes avaient toutes basculé vers la contre-révolution perfide qui n’avaient fait qu’acumuler les passifs monstrueux pour les léguer à chaque fois aux générations suivantes... La conscience humaine n’en peut plus !

Mohammed MADJOUR.


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