Une plaisanterie espagnole dit que le journal ne disparaîtra pas tant qu’on ne pourra pas écraser une mouche avec un poste de télévision... Ce serait dommage que la presse écrite n’ait que cela pour éviter de mourir ! Mais c’est vrai que cette présse écrite est en passe de perdre une bataille, coincée entre l’information immédiate de l’audio-visuel et le commentaire approfondi de l’édition et du livre. Son seul sauvetage serait 1) de dire une vérité aussi objective que possible, indépendante des versions « officielles » ; 2) de faire des enquêtes (journalisme d’investigation) plus fouillées que la radio et la TV, mais plus proches de l’actualité que dans l’édition, c’est-à-dire réanimer cette sorte d’entre-deux qui lui est spécifique. Elle n’en prend pas le chemin...