Toute la question est effectivement de savoir si notre ambition c’est de ressembler aux pays scandinaves qui ont abandonné leur langue à l’université (et le Luxembourg enseigne en anglais au lycée, ce me semble), ce qui forcément amène le déclin de leur vocabulaire scienitifique, faute d’actualisation, et en outre pousse leur langue à la marginalité - car qui apprendra le suédois ? Le coeur du problème est donc bien la « guerre des langues« , la lutte d’influence permanente entre grandes puissances pour imposer leur langue, anglais aujourd’hui, demain le chinois ? Vous connaissez mon avis, après des siècles de cette lutte, il est temps d’essayer la coopération en favorisant l’espéranto, meilleure solution actuelle, langue équitable et très largement plus facile donc démocratique, accessible au plus grand nombre même sans immersion.
Mais même sans soutenir l’espéranto, il est naturel de vouloir garder ses avantages acquis, de défendre la francophonie et de ne pas vouloir d’une Europe totalement anglophone, une injustice flagrante non conforme à l’idéal de départ de l’UE.
Un article très documenté d’un universitaire angliciste qui doute très fortement de l’utilité de l’enseignement en anglais à l’université - »curieusement", son article n’ quasiment pas été repris dans les médias...