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En réponse à :


mamiwata 6 février 2011 05:26

Bonjour,


Moi je penche pour une utilisation à posteriori des informations révélées par WikiLeaks. 
Un peu à la façon de l’expression anglaise « To make the best of the bad hand » pour « tirer (faire) le meilleur d’une mauvaise main ». Une fois sur la place publique certaines « révélations » choisies ont pu faire l’objet d’une large manipulation, être surdiffusées et exploitées géographiquement de façon ciblée. En Tunisie, en Egypte, via les réseaux sociaux par exemple. Un peu comme si un bon nombre de cadavres s’échouaient sur la plage mais que seuls certains s’éclairaient soudainement d’une clarté blafarde smiley
Depuis le début de WikiLeaks je m’interroge et quelque chose me dérange. Tous ces soi-disant secrets distillés au compte goutte et une odeur de souffre que je ne sens pas ? d’accord c’est surprenant de savoir que l’Arabie Saoudite souhaite que les USA coupe la tête du serpent... un peu moins de savoir que le président français est susceptible smiley mais dans l’ensemble ce ne sont que des mots par opposition à l’action. L’action c’est peut-être la surdiffusion par exemple. Je serai intéressé par un site web ou un logiciel qui permettrait de compter le nombre de fois que certains câbles ont été repris et diffusés, dans la presse, sur le web, sur les réseaux sociaux. Je suis un peu naïf.


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