Bonjour et merci pour vos commentaires.

Pour répondre à Jigmy, je pense tout au contraire qu’il est de notre devoir de se révolter et votre réaction prouve que ce type d’opération (prendre le désert pour le terrain de jeu des occidentaux fortunés) est devenu à ce point banal qu’il en est normalisé. Or nous ne pouvons cautionner cela. Et je ne pense pas que cela contribue à mieux faire connaître un pays. Quiconque a déjà eu la chance de voyager un peu (et c’est mon cas) sait à quel point il est difficile de connaître un pays sans un passer du temps, sans rencontrer les habitants, sans adopter son style de vie et son rythme. Le passage à grande vitesse des caravanes de ce « Rallye des Gazelles » me semble en total contradiction avec cela. Et si c’est pour nous servir trois chameaux au bord d’une route et un thé à la menthe sur la ligne d’arrivée, en guise d’images du pays, cela ne va guerre dans le sens de la découverte. Et pour terminer sur le commentaire de Jigmy, je pense au contraire que nous DEVONS penser à tous les effets secondaires à court, moyen et long terme avant de nous engager dans quoique ce soit et dans une quelconque organisation. Bien sûr il faut sûrement à chaque fois trouver des compromis, mais je ne crois pas que d’aller faire vrombir son moteur dans le désert soit un besoin vital pour qui que ce soit...

Pour répondre à Mathieu Clavel, mes sources proviennent, entres autres du Lonely Planet (www.lonelyplanet.fr) mais aussi de plusieurs associations écologiques qui oeuvrent à la préservation du désert saharien.

Cet article n’a pas été écrit pour le plaisir de la polémique ni pour décrédibiliser l’entreprise La Poste pour qui je conserve un grand respect, mais j’attends toujours la réponse à mon courrier. Le but de cet article est justement de débanaliser ce réflexe occidental d’aller jouer aux voitures dans des espaces naturels qu’il nous faut préserver sans se soucier des dommages causés à la planète et aux personnes qui y vient chaque jour de l’année, avant le rallye et après le rallye. Ce n’est pas être alarmiste que de dire que la terre, l’air, l’eau sont en dangers, c’est malheureusement réel et immédiat. On ne parle même plus de ce que devrons faire les générations futures mais de ce que nous devons faire maintenant.

N’hésitez pas à réagir à nouveaux, je ne prétend pas avoir raison et vos commentaires poussent la réflexion un peu plus loin.

Grégory Allaeys