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En réponse à :


le naif le naif 15 février 2011 10:50

Bonjour Monsieur Asselineau

J’avoue que j’ai du mal à comprendre le sens de vos articles actuellement.
- Alors que dans vos conférences vous dénoncez à juste titre le réforme de la Banque de France, empêchant à l’Etat d’emprunter auprès de cette dernière sans intérêt.
- Que vous démontrez que la dette actuel de la France en est directement le résultat de cette « réforme »,

Je m’attendais logiquement de votre part à une prise de position en faveur de la répudiation de cette dette illégitime.... De cela, vous n’en parlez pas, et pourtant, c’est une solution comme l’ont démontré récemment les Islandais, ou comme les partis d’opposition Irlandais actuellement en campagne l’envisagent....

Mais de cette solution pas un mot ?!?

A propos de la dette dont on nous rabat les oreilles, un article très intéressant

Eric Toussaint : « C’est parfaitement possible pour un pays de refuser de payer sa dette »
Publié le : dimanche 13 février
Source : legrandsoir.info

Le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers monde (CADTM) invite les gouvernements africains à suivre l’exemple de certains pays de l’Amérique du Sud qui ont refusé de payer la dette illégitime, réclamée aux pays en développement. De l’avis de Eric Toussaint, ‘c’est parfaitement possible pour un pays de refuser de payer sa dette’. Et les exemples sont légion dans le monde.

...../ Eric Toussaint révèle que ‘l’Equateur, et vous n’en avez pas entendu parler, a expulsé le représentant permanent de la Banque mondiale. Parce que la Banque mondiale ne veut pas qu’on sache qu’on peut expulser ses représentants. L’Equateur a mis dehors le FMI qui avait ses locaux au sein de la banque centrale. L’Equateur a quitté le tribunal de la banque mondiale qui est le Centre international de règlement des différends. Ce que la Bolivie a fait, deux ans auparavant. Donc nous pensons que cet exemple, qui s’est passé en Equateur, peut parfaitement se passer dans la majorité des pays en Afrique. Cela devrait être reproductible en Grèce, par exemple, qui est confronté à une crise terrible de la dette’.

Ce qui lui fait dire que cela peut inspirer les pays africains à qui on réclame une ‘dette illégitime et illégale’. Parmi toutes ces expériences, sources d’inspiration en Amérique latine, le plus intéressant, c’est l’Equateur où le Cadtm a directement participé à l’audit de la dette. ‘Un nouveau président a été élu fin 2006 qui s’appelle Raphaël Corréa à la tête d’un processus qu’il appelle lui-même révolution citoyenne. Immédiatement il s’est engagé à faire l’audit de l’endettement de l’équateur de 1976 à 2006 par une commission de dix-huit experts en dette dont moi-même. Après quatorze mois de travaux, après avoir épluché des dizaines de milliers de dossiers et des centaines de contrats, nous avons soumis nos recommandations au gouvernement. Et après avoir identifié que 80 % de la dette publique de l’Equateur était de la dette illégitime, et sur la base de nos recommandations, le gouvernement a unilatéralement décidé de suspendre le paiement de la dette sous forme de bons.

Le temps des audits de la dette

Il s’agit, des titres de la dette publique vendus sous forme de bons sur les marchés financiers, en particulier à Wall Street. Des bons qui venaient à échéance entre 2012 et 2030 pour un montant de 3 230 millions de dollars. ‘Il y a eu donc un acte souverain unilatéral de suspension du paiement de la dette. Du coup, les détenteurs de ces titres de la dette, qui étaient des banquiers nord-américains, se sont mis à les vendre sur le marché à 20 % de leur valeur. Finalement, le gouvernement équatorien est arrivé à racheter 91 % des titres pour un coup total de 900 millions de dollars. Ce qui fait une économie, si on calcule le stock de capital racheté à bas prix et les intérêts qui ne sont pas payés jusqu’en 2030, d’où un bénéfice de plus de 7000 millions de dollars. Ce qui a permis au gouvernement très concrètement de faire passer dans le budget de l’Etat le service de la dette qui était de 32 % à 15 % et de faire passer les dépenses sociales qui représentaient 12% à 25% du budget. Donc, il y a une inversion des priorités’, informe-t-il. /......

Article complet ICI

Le paiement ou non de le dette est donc bien un choix politique. Si les gouvernements font le choix de sauver le système financier au détriment des peuples, c’est également un choix politique.....

Cordialement


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