Je ne vous reprocherai pas d’être en désaccord avec moi ; j’émets seulement des réserves sur votre légèreté à juger « urbi et orbi », du haut de je ne sais quelle certitude mythologique, que « mon texte est dénué de sens » ! Il ne l’est que par rapport à votre représentation du monde... où je peine à imaginer ce qui vous donne une raison de vivre.
Je crois, en effet, - et c’est le drame ! - que pour quelqu’un qui baigne dans « l’économisme outrancier » ambiant, oser récuser l’usage de l’expression « ressources humaines » pour désigner l’homme ou la femme qui travaille, est proprement insensé !
Je vous retourne le compliment : grand bien vous fasse de vous satisfaire d’être traité de « ressources humaines » à l’égal d’un stock qu’on gère « à flux tendus » , au besoin en recourant au harcèlement moral pour vous détruire ! Mais je pense que vous valez mieux que ça ! Quelle que soit votre activité professionnelle, vous restez une personne avec des droits et des devoirs ! Est-il impossible d’imaginer d’intégrer ce « paramètre » dans l’entreprise de demain ? Je reconnais qu’à ce jour, tout est à faire. Mais pour vous comme pour les enfants à qui vous laisserez cette société, je souhaite qu’il soit possible de le concevoir sous peine de leur rendre la vie invivable ! Paul VILLACH