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iguane39 (---.---.139.254) 20 avril 2006 18:03

Croire que l’entreprise est aux services de son personnel, c’est un doux rêve. Une entreprise se doit de gagner de l’argent, point final. Pour ne pas tomber dans l’esclavagisme, on établit des règles, qui tombent du bon sens. Heureusement d’ailleurs. Mais croire que l’entreprise se doit d’être aux services de sa ressource humaine, ca ne me parait absolument pas juste. Effectivement de part les liens sociaux des personnes qui vont travailler ensemble, il va se créer un lien inévitable entre des personnes d’une même entreprise donc, mais l’entreprise n’a un rôle social à jouer proprement dit. Elle peut faciliter la vie de ces employés, mais ne doit pas être considérée comme celle qui va couver ses salariés. Il faut arrêter de toujours demander aux autres de s’assumer pour ne pas avoir à le faire soi-même. On entend toujours la même chose, l’état doit prendre ses responsabilités, l’entreprise..., et bla et bla et bla. L’état doit être là pour assurer à ces citoyens un modèle de vie le mieux à même de leur convenir, en les protégeant quand il faut, de manière suffisante et efficace. Il ne faut pas qu’il soit là pour les infantiliser et les rendre dépendant. Arrêtons cet idéal qui ne mènent à rien. Quand on voit des gens qui se plaignent dans la rue de la « précarité », qui dénoncent les profits des entreprises, mais qu’ils créent la leur. Et si vous leur demandez, ils vous répondront que c’est trop difficile, trop dangereux, trop de travail. Ca veut dire quoi, que celui qui prend des risques, qui gagnent de l’argent parce qu’il a plus travaillé, n’a pas le droit de récolter les fruits de ces efforts, qu’il doit obligatoirement tout partager avec la communauté. C’est un discours de communistes, un doux rêve dans lequel tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Quelqu’un qui risque, quelqu’un qui travaille plus doit recevoir ce qu’il a mérité. Celui qui se laisse bercer par le temps qui passe, en attendant sa pré-retraite à 55 ans, ne doit pas s’imaginer qu’il pourra tirer les bénéfices de ceux qui sont bien plus productifs que lui et qui créent des emplois, eux au moins.


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