Albar,
Muḥammad avait des dons remarquables de chef politique et militaire.
C’était un mystique, profondément religieux, mais animé par un
tempérament de guerrier. Il est fondamentalement dissemblable au Christ
et à Bouddha, plus représentatifs de l’image jointe..
Cela peut mettre en lumière un certain retrait, voire même une
appréhension occidentale au caractère conquérant du personnage qui a
laissé une empreinte très vivace dans la mémoire collective des
chrétiens.
Quant à votre remarque sur Nietzsche, je vous répondrai par une métaphore.
Voyez un scalpel dans les mains d’un sadique, vous imaginez le crime,
Le même outil dans les mains d’un berger, il confectionne une canne robuste,
Avec cet outil tranchant, un sculpteur fait jaillir une œuvre d’art,
Dans la main d’un chirurgien, une vie peut être sauvée.
Le philosophe, le sage, le prophète ont un éclairage intemporel qui inspire des hommes aux talents inégaux.
Les hommes sont plus ou moins bien inspirés. Ils trouvent dans le concept ce qu’ils véhiculent et traduisent avec leurs moyens
Merci de votre intervention.