Euh oui, mais non, ce n’est pas comme cela que ça marche.
Ce que vous décrivez est un système de compteurs généraux / divisionnaires (pour un immeuble par exemple), à savoir si la partie commune est utilisée pour de l’arrosage, on répartira sur l’ensemble des payeurs le résiduel (équivalent à de la fuite).
En l’occurence pour une Délégation de Service Public, c’est totalement différent, la différence dont vous parlez (les 900 de perte) sont bien pour la pomme du délégataire (ce qui ne lui coûte pas tant que ça d’ailleurs, puisqu’ entre le prix facturé et le prix d’un litre d’eau produit, il y a quand même un gap).
C’est pourquoi les collectivités suivent ce que l’on appelle le rendement de réseau, qui correspond grosso modo à la différence entre ce qui est produit (sortie d’usine) et facturé (sommes des volumes facturés au client), et qui inclut donc les volumes de fuite du réseau (mais pas seulement), et y assigne des pénalités lorsqu’il passe sous un seuil (en général 90%).
Donc, vous avez tout faux, mais c’est bien essayé
Sans rancune non plus.