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En réponse à :


morice morice 4 avril 2011 11:50

http://www.ge.ch/elections/20081019/res_commune_nominatif.asp?dsn=&nolocal=4400


MCG

http://www.ge.ch/elections/20081019/res_candidat.asp?nocand=20002649

http://www.mcge.ch/article.php?param1=100139

pas près d’accepter les migrants libyens...
http://blog.travailler-en-suisse.ch/09/2009/le-mcg-le-parti-genevois-anti-frontaliers.html

analyse
http://www.lecourrier.ch/mots_clefs/mcg

fond de commerce du gugusse : le POPULISME ::
Le Mouvement citoyens genevois a réussi un bon coup en recrutant l’avocat des assurés Mauro Poggia. Avec Eric Stauffer, ils forment un ticket complémentaire dans la course au Conseil d’Etat. Le premier vise la Santé, fort de son combat pour les assurés. Le second brigue le Département des institutions en musclant à l’extrême le discours sécuritaire. Stauffer incarne la droite populiste. Tandis que Poggia brandit son étiquette sociale. Elle permet au MCG de s’ancrer quelque peu à gauche, alors que ses députés siègent à la droite de l’UDC. Le bureau du Grand Conseil n’ayant pu se résoudre à placer le parti ailleurs – et on le comprend. 
Après le fond, la forme : quand Stauffer se distingue avec sa délicatesse de bulldozer, Poggia arrondit les angles, donnant au parti sa carte de visite respectable. Un exercice de haute voltige puisqu’il s’agit de prendre ses distances avec les excès du MCG tout en restant fidèle à ses principes. 
Malgré son affabilité, l’équilibriste Poggia garde pourtant le cap. Fidèle à son nouveau parti, il véhicule un discours d’exclusion, qui cherche à rassurer l’électeur en mettant dans sa gamelle des boucs émissaires tout désignés. Sauf que Poggia n’arrête pas là sa réflexion. Il condamne les délocalisations brutales ou l’interdiction de travailler faite aux requérants d’asile qui les pousse dans des trafics illégaux. 
Peut-on alors voir dans cette nouvelle recrue les prémices d’une institutionnalisation du MCG ? Le signe que ce parti protestataire se modérera quelque peu, à l’image de l’UDC avant lui ? L’avenir dira aussi s’il n’était qu’un joker électoral, lui qui change de parti comme de chemise. Une façon de faire avancer ses combats, justifie-t-il, quand d’autres le qualifient d’opportuniste. 
Voire d’affabulateur : car, même s’il a combattu le lobby des caisses, sa marge de manoeuvre au Conseil d’Etat lui permettrait-elle vraiment d’être moins à la merci des décisions de Berne que les précédents ministres de la Santé ? 
Une chose est sûre, en s’acoquinant avec une formation populiste qui fonde son discours sur le rejet du système, Mauro Poggia a déjà soldé sa respectabilité.

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