Bonjour, je ne partage pas votre optimisme en ce qui concerne la survie de la nation.
Le concept de « nation » qui persistera encore un temps, sera un terme vidé de substance, ce qui n’empêchera pas de l’utiliser par les politiques pour donner le change.
La nation est destinée à devenir fragmentée en région sous contrôle supranational européen. La marge de manoeuvre de la nation est déjà majoritairement limitée.
Il y a bien un problème, la destruction de la nation ne profitera pas à l’anarchisme libertaire, mais à l’anarchisme capitaliste. C’est pourquoi je ne vois pas d’avenir à une forme d’anarchisme pour l’instant, sa dimension internationaliste allant dans le sens du capital.
Arriver à des formes d’autonomie individuelles et d’auto-gestion demanderait d’abord de rétablir un cadre régulateur et cohérent, dans lequel la liberté peut s’épanouir.
Le rétablissement de l’état souverain me parait l’unique alternative allant dans le sens du progrès, il est garant de l’auto-détermination du peuple.