Bonjour, La Bourrique.
Grâce à l’activisme de Sarkozy et de ses amis, les magouilles politico-financières sont d’ores et déjà en passe de passer à la trappe par le biais d’un délai de prescription réduit à la période écoulée depuis la commission des faits et non, comme c’était le cas jusque là, depuis la découverte des faits, ce qui changeait considérablement les choses.
Pas question, évidemment, de faire juger ce type de malversations par des jurés populaires qui risqueraient, en effet, de se montrer impitoyables. Mais on est là dans la théorie car le champ de leur intervention ne portera pas sur ces affaires, et c’est en l’occurence très compréhensible tant les dossiers sont techniques et souvent d’une grande complexité accessible seulement à des spécialistes. C’est la raison pour laquelle il existe à l’instruction un pôle financier spécialisé (celui où ont officé Eva Joly et Laurence Vichnievsky) et des chambres de correctionnelle elles aussi spécialisées.