@Musima
La « misère sexuelle » que la vulgate fait passer pour un véritable problème de santé publique n’est pas l’absence d’activité sexuelle mais plutôt l’omniprésence de la sexualité dans l’offre marchande : films pornos obligatoires sur les chaines TNT, publicité qui érotise tous les produits, sex toys si mignons et rigolos quasi obligatoires comme cadeau chic et choc, doxa de la virilité : baiser pour exister, surenchère pour prouver sa bonne santé sexuelle : se faire trois nanas ou dix mecs dans une même soirée, c’est sain, un mec qui baise à tours de p. est un don juan quand une nana qui en fait autant est une pute, etc.
Le vrai problème de santé publique est la séparation de l’activité sexuelle de la relation humaine avec sa sensibilité, son émotivité et ses valeurs d’échange et de respect.