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Emmanuel Aguéra LeManu 9 mai 2011 09:03

Cathy est encore à côté de la plaque, mais ce n’est plus très surprenant :
Evidemment qu’on reste choqué devant une réjouissance suivant la mort d’un homme. La vision surréaliste de la fête américaine était consternante à la fois sur un plan moral et sur un plan intellectuel.

Que ces braves gens croient s’être débarrassés de quelque danger que ce soit, c’est leur affaire, mais qu’on ne vienne pas critiquer le fanatisme lorsque l’on confond l’assouvissement de la frustration refoulée, la vengeance, et la « justice » (bien malin celui qui d’ailleurs pourrait la définir)...

Mais on est encore bien plus étonné de voir confondre la notion de « politiquement correct » avec celle de l’humilité devant la mort. Alors il serait hypocrite de regretter la mort du criminel ? Peu importe ici qu’il ait été exécuté de sang froid (car on pourrait alors se demander qui sont les vrais criminels...), simplement, nos vies et nos morts ne sont ni plus ni moins importantes que les siennes.

Si regretter la mort d’un homme s’étant trouvé devenir votre ennemi est légitime, alors disparait la le but et, submergé par la méthode... tuer devient le but de la guerre.
Chaque mort d’homme est une bataille perdue. S’en réjouir signifie soit que c’est la guerre qui est perdue, soit qu’on s’est trompé de cible.

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