Les fours de Sachsenhausen. Allemagne, 1945.
http://www.ushmm.org/wlc/fr/media_ph.php?MediaId=1386
Une majorité d’Allemand savait, voyait, sentait, et s’est toujours tue , terrorisée .
Extrait du procès d’Anton Kaindl,
ancien commandant de camp de Sachsenhausen
Procureur Général : Accusé Kaindl, avez-vous reçu l’ordre de faire sauter le camp pour effacer les traces des méfaits commis ?
Kaindl : Oui. Le 1er février 1945, j’ai eu une conversation
avec le chef de la Gestapo, Miller. A cette occasion, il me transmit
l’ordre de détruire le camp par un bombardement d’artillerie ou
d’aviation ou par gazage. L’exécution de cet ordre, qui venait
d’Himmler, n’était toutefois pas réalisable techniquement.
Procureur Général : Auriez vous exécuté cet ordre si cela avait été possible techniquement ?
Kaindl : Cela va de soi. Mais c’était impossible. Un
bombardement d’artillerie ou une attaque aérienne auraient été remarqué
par la population locale. Un gazage aurait fait courir des risques à la
population locale et au personnel SS.