Plus sérieusement, l’article que vous incriminez ne pouvait s’intituler comme vous le préconisez parce que, justement, la langue des signes, au moins chez les humains, n’a rien d’universel. Il existe de multiples langues des signes qui font que deux sourds-muets de deux régions différentes du monde ne se comprendront pas nécessairement.
Les postures, les attitudes, les expressions faciales sont sans doute plus universelles, mais même cela n’est pas sûr : le hochement de tête n’est pas partout une approbation.
Pour évoquer, journalistiquement, un langage « universel », le recours à l’espéranto reste la fiction la plus signifiante. Il n’a rien d’universel, je vous le concède, mais il affiche outrageusement la prétention risible de le devenir. Dans les faits, ça reste un épiphénomène mineur et marginal, qui ressemble comme deux goutes d’eau à une façon de compliquer d’avantage le problème plutôt que de le résoudre.
Bien à vous,
L’Ankou