Votre histoire de « choix de société » où de mystérieux décideurs omniscients fixent en tout arbitraire des pourcentages actionnaire/salarié/prêteur/état.. c’est prendre la société humaine dans son infinie complexité pour une caserne.
Dans la réalité, le cours des choses dépend de millions de décisions individuelles ou de groupes, que personne ne maîtrise vraiment si beaucoup s’y efforcent. Nous sommes dans le domaine des sciences humaines et sociales où la connaissance est condamnée à rester floue et contradictoire. C’est pourquoi le marché est le grand collecteur et intégrateur de signaux sociaux qui fournit des indications précieuses car basées sur des faits non des mirages ou des fables.
Impératif numéro 1, donc : Ne pas mépriser, ne pas négliger ce que dit le marché. L’URSS en a crevé.
Par exemple le marché dit que nous avons besoin de nombreux maçons, jardiniers, mais de quelques sociologues seulement par an ! Réhabiliter le travail manuel. Faire savoir qu’un bon coiffeur ou boulanger gagne plus que la plupart des médecins généralistes : mon coiffeur 21€ ; mon médecin 20€ pour le même temps de travail ; et mon boulanger roule en BMW...