• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


easy easy 24 mai 2011 15:16

Dans toutes les églises on recourt au galimatias, dans la vôtre aussi.


Cf. vos propres hiéroglyphes

«  »«  »«  »«  »« Maintenant, il faut exposer de manière claire et précise l’hypothèse scientifique permettant d’interpréter cette expérience et de la théoriser. D’un côté nous avons la gravitation physique qui, combinant la cosmologie relativiste et la théorie quantique, perd son statut de force mécanique pour devenir une force entropique, autrement dit une puissance informative, une force formatrice, donnant une expression à l’univers étendu tout en jouant du principe holographique. La force de gravitation qui s’exerce en un point massique correspond alors à une tendance poussant cette masse à rejoindre sa place assignée par la « trame cosmique universelle » (voir Leonard Susskind, La guerre des trous noirs, Robert Laffont, ou mieux encore, les recherches récentes d’Erik Verlinde, présentées ici ). L’attraction de la tige vivante sur son support est causée par un processus de même nature que celui qui produit la gravitation. Autrement dit, c’est un processus entropique, de mise en forme, obéissant à une finalité, mais dont le déroulement se fait par une puissance entropique autonome, inhérente à la plante, dont les cellules contribueraient à cet hypothétique « calcul entropique holographique ». Le monde végétal crée des formes mais ne se déplace pas. Il répond à la seconde catégorie ontologique de Jean Scot Erigène, celle du monde créé qui crée, alors que l’univers physique inerte est un monde créé qui ne crée pas (auxquels s’ajoutent l’incréé qui ne crée pas et l’incréé qui crée) Le végétal façonne sa force entropique en jouant sur la gravitation entropique, autrement dit, il transgresse la gravitation pour la dériver en vue de sa finalité propre qui est de trouver un support pour s’enrouler et supporter le poids du feuillage et des fleurs »«  »«  »«  »«  »«  »




Le verbe n’a pas été inventé pour dire la vérité mais pour enfumer. Quand il est très simple, il vise tout de même le direct « J’ai faim, j’ai soif, j’ai vu un mammouth à une heure ». Mais plus il est complexe, plus il enfume.
Et la fumée, nous l’aimons.
Nous en avons besoin pour dissimuler la perspective très simple, très irréductible et très déprimante de notre mort.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès