Il y aurait beaucoup à débattre sur ce sujet et sur le contenu de l’article. Hélas, les auteurs ne participant pas aux discussions, commenter dans le détail serait inutile et on ne peut que demander aux responsables d’Agoravox de n’accepter ce type d’articles importés que lorsque leurs aurteurs acceptent de jouer le jeu de ce média participatif ?
Sur la forme, on ne peut aussi que constater que si la fondation Terra Nova avait à ses début des productions et analyses constructives et essentiellement objectives, ses dernières productions s’inscrivent clairement uniquement dans une confrontation anti-gouvernementale dans la perspective des élections présidentielles, ce qui leur ôte l’essentiel de leur intérêt.
Sur le fond, on se contentera de signaler que les avis exprimés ici ne sont pas partagés de façon consensuelle par la communauté concernée (lorsque l’on prend le soin d’éviter les représentants politisés), mais qu’en revanche les labex ont reçus un accueil plutôt mitigé, avec ses éléments positifs et négatifs.
Les auteurs feraient bien aussi de regarder à l’extérieur de la France avant d’émettre des jugements aussi politisés (l’exemple du fond canadien de l’innovation et de son mécanisme d’attribution des fonds est à cet égard instructif), une bonne partie des reproches ici prononcés étant en réalité liés à des décisions effectuées par des jury pour une fois composés de nombreux scientifiques étrangers qui n’ont donc pas tenu compte des habituels lobbies locaux dans leurs décisions. Si les mécanismes mis en place pour les labex sont effectivement loins d’être parfait et méritent d’être amendés, ils mérient aussi des critiques moins idéologiques, que l’on aurait aimé voir émerger de la part d’un think tank.