Arnaud Montebourg était samedi matin l’invité de « Au rendez vous des politiques » sur France Culture.
L’un de ses contradicteurs prétendait que le concept de démondialisation ne pouvait constituer une fin en soi mais n’était qu’un lmoyen. Et à ce titre, ajoutait ce monsieur (je reste poli), ça ne peut pas être un concept fédérateur.
A ce sujet je voudrais dire deux choses : je pense qu’un homme politique est parfaitement dans son rôle quand il propose des « moyens », car s’il est facile de promettre le bonheur pour tous ici-bàs, encore faut-il savoir comment on va s’y prendre pour y arriver, et ce n’est certainement pas la main invisible du marché qui nous y amènera !
L’autre chose c’est ceci : la fin ne justifie pas les moyens, mais elle doit lui être compatible du point de vue de l’éthique, comme la forme l’est au fond, la tactique à la stratégie, etc. La mondialisation libérale n’est que la poursuite de notre ombre qui nous conduit dans une descente aux enfers. Poursuite de notre ombre, à commencer par ces stupides PIB qui additionnent les créations et les destructions, les constructions et les catastrophes !