Ben voyons ! Vous, vous devez être Strauss Kahnien !. Je me souviens de leur truc, a gauche en Europe. Ils regroupent en gros a gauche les gens « qui savent compter », comme ils disent entre eux. Et comme ils savent compter, ils ont constate que quantitativement, les inégalités ne croissaient pas en France contrairement a ce que répètent leur copains. Mais comme ils voulaient rester copain quand même, ils concluaient que si on ne pouvait pas les mesurer, c’est qu’elles étaient devenue qualitatives.....
Pourtant, la qualité aussi, cela peut se mesurer, s’évaluer. Et heureusement car sinon, comment ferait on des choix politiques qui sont des définitions de priorité et des allocations de moyens ?
Les indicateurs démographiques SONT des indicateurs notamment qualitatifs. SI la démographie soviétique a commence a s’effondrer sous Brejnev, comme l’on montre des démographes comme Blum et Todd,c’est aussi parce que qualitativement la vie était difficile.
Pour vivre longtemps, il faut être soigne, nourri et avoir envie de vivre. Les soviétiques étaient mal soignes ( notamment hausse de la mortalité infantile etc...) Mal nourris, et désespérés ( alcoolisme, suicide, violence).
Quand a la Russie, qui n’a jamais été une économie de marche libérale et qui reste auourd’hui fondamentalement un féodalisme, stade ultime du socialisme, elle reste dans une crise démographique profonde meme si ses dirigeant font semblant de croire le contraire en confondant des naissances brutes avec des indicateurs de descendance finale.
Le « miracle économique Poutinien » tient en caricaturant a peine a 4 facteurs : pas de protection sociale ou peu s’en faut ; seul pays ou il n’y a pas vraiment de problème de financement des retraites puisque l’espérance de vie des hommes est inférieure a l’age de la retraite, hausse des matières premières ; faible cout social de la fonction publique. Les agents publics sont très mal payes mais se rattrapent en rackettant l’usager. Ainsi les couts du service public sont moins mutualises que chez nous. Plus individualisés, ce qui est une forte incitation a n’y recourir que quand on ne peut pas faire autrement. Du coup, la pression fiscale apparente est faible, et la pression fiscale réelle pour les copains du pouvoir encore plus.
Résultat des courses ? La Russie, compte tenu de ses formidables atouts naturels et humains, reste dans la stagnation, notamment comparée par exemple a la Chine, au Brésil et autre Bricks. C’est un pays ou on a pas interet a etre pauvre vieux et malade. Moins qu’en Chine pourtant plus autoritaire encore sur le plan politique. Pourtant, grace a la mondialisation on y vit quand même mieux qu’avant.
Ce que l’on peut en déduire, c’est que le libéralisme permet d’être plus libre, pas d’être plus riche. Et il ne prétend pas a autre chose. Mais cela, pour le coup, c’est très qualitatif....
Maintenant, beaucoup des questions que vous posez sont parfaitement raisonnables et appellent de vraies réflexion et des solutions qu’elles qu’elles soient.
Mais a nouveau, il est difficile d’en parler avec des gens qui ne nient que le doublement de l’espérance de vie de l’ensemble de l’humanité, sa sortie massive de la paupérisation, et la diminution jamais vue des inégalités et la sortie définitive et a peu prêt totale de l’analphabétisme constituent des progrès. Ou qui pensent comme vous que le progrès technologique et sa diffusion n’aurait pas quelque chose a voir avec cette mondialisation.
D’autant que le vrai problème démocratique, c’est que les encore quelque milliards de gens qui vivent dans des conditions vraiment très difficile sont tout a fait prêts a sacrifier l’environnement pour vivre mieux et que seuls les nantis privilegies des grandes democraties liberales sont prets a leur demander des efforts a eux pour préserver la nature. Que le fellah egyptien qui nourrit une famille de 5 personnes avec 100 euros par mois est sans doute plus vivement intéressé par des échanges de biens que par des transferts d’information.
Comment discuter sérieusement de ces problèmes avec un guignol qui prétend que « les puissances occidentales, prédatrices, excédent commerciaux etc... », quand la première d’entre elle se caractérise justement par de forts déficits commerciaux ?
Qui veut renforcer simultanément l’indépendance nationale et la coopération ?
Oui, le résultat de 50 ans de ce que vous nommez mondialisation, c’est effectivement, notamment sous nos latitudes, mais pas seulement :moins de travail, mieux paye, avec une meilleure sante, des conditions de vie matérielles meilleures.Si comme le prétend l’auteur nos systèmes sont domines par un ultra
libéralisme ultramondialise prédateur, alors ces résultats sont les
siens.
Et oui, cela ne veut pas dire que l’on est plus heureux.
Mais alors cela signifie aussi que cette mauvaise qualité de vie n’est pas liée a des facteurs économiques mesurables, mais a des facteurs existentiels ? Psychologiques ?
On sort alors du politique. Si l’auteur et plus malheureux en etant mieux paye, mieux forme, en travaillant moins de façon moins pénible, en vivant plus longtemps, dans un environnement plus préservé que ses parents il y 50 ans, les problèmes doivent être en lui plus que dans la societe.
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