@ auteurs
Au sujet des détachements, puisque j’ai eu ce statut quelque temps :
1. il s’agit d’un accord entre votre organisme de rattachement et un
autre organisme dans lequel vous allez travailler de façon temporaire,
et qui stipule que votre traitement continuera à vous être versé par
votre organisme d’origine pour un travail fait dans l’organisme de
détachement. Il est bien entendu que pour des agents de la fonction publique (FP) tel que moi, cela correspond effectivement à un travail réalisé, intéressant d’ailleurs souvent les deux organismes concernés ;
2. le détachement est conclu de façon provisoire, et dans le cas
de nombreux agents de la FP, il ne peut s’étendre au delà de 1 an (il
existe cependant des cas exceptionnels de dérogations) ;
3. si la poursuite d’un détachement se justifie par l’intérêt des services, il doit normalement donner lieu à une mise à la disposition
de l’organisme de détachement. Ceci signifie que l’organisme d’origine
conserve le ou la « mis(e) à disposition » dans ses effectifs, et doit le
ou la réintégrer à l’issue de cette mise à disposition dans son
affectation d’origine (lieu et rôle) si celle-ci est inférieure à 3 ans.
Au delà, la personne concernée peut connaître une nouvelle affectation
en tous cas au moins au plan géographique. Le mis à disposition est
rémunéra par l’organisme où il exerce, et non plus par son organisme
d’origine.
Au sujet du philosophe qui nous intéresse, il eut été à mon sens plus
sage de le mettre à disposition auprès de son organismes de travail, à
moins que le détachement n’ait été perçu comme d’intérêt par
l’université de Paris. Notons quand même que celle-ci a du à un moment
ou un autre donner son accord pour le détachement.
En espérant avoir un peu clarifié le débat...