« « La France, c’est comme un ménage, nous expliquent de savants experts en s’abaissant un instant à notre niveau de niaiserie, et si nous dépensons plus que nous percevons, les dettes s’accumulent. » « Pour les rembourser nous empruntons ; alors, dans le meilleur des cas, nous nous appauvrissons à force de verser des intérêts à nos créanciers ; et dans le pire, c’est l’enfer de la faillite collective. » Soit, mais la dette existe depuis au moins huit siècles, et la fable du pays qui se gère comme un ménage est toute récente. Ce n’est guère que depuis 1973 que la Banque de France n’a plus le droit de prêter… à la France. Et ce n’est que depuis 2000 que le recours à la dévaluation est impossible. Avec la réunion du 24 juin, et ce qui s’ensuivra, on réduira encore délibérément les marges de manœuvre des États dans la gestion de leurs budgets. »
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