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GoG (---.---.12.132) 14 mai 2006 10:33

Tout ce « bruit » pour pas grand chose, car cela se résume à une falsification le listes supposées dévoiler des comptes occultes.

Les « comptes » n’existent pas (ce n’est pas prouvé), mais en revanche, ce que nous apprend cette falsification de listes, c’est que tous les coups sont permis pour couler l’adversaire, y compris s’il est de son propre (sic !) camp.

Que De Villepin magouille contre Sarkozy, ben ce n’est pas vraiment un scoop. D’ailleurs, ce même Sarkozy avait annoncé la couleur, lors de son retour au ministère de l’Intérieur, disant qu’il pourrait ainsi mieux contrôler les complots ourdis contre lui.

Que les services secrets et autres barbouzes soient impliqués, rien que du « commun ».

Voilà pourquoi il est temps, grand temps de changer radicalement les pratiques politiques en changeant de Constitution.

L’Homme n’est pas obligatoirement « bon », et il l’est encore moins dès lors qu’il brigue des mandats pour exercer un pouvoir soi-disant au nom des électeurs. Et chaque fois, ce « pouvoir » n’est que celui du Prince (je résume, car certainEs montrent qu’il n’en est rien, heureusement !)

Alors il est temps d’encadrer et de légiférer sur l’exercice de ce pouvoir, et actuellement, à part la 6° République, je ne vois rien d’autre.

ToutEs vont « tourner » autour du pot, faire semblant, proposer des pâles copies, des clones mal fichus, des « réformes » vites oubliées, des adaptations très élastiques, des costumes retouchés,... mais rien de radical. Or, c’est à la racine qu’il faut désormais agir.

Très bonne analyse sur la « victimisation », monsieur Sarkozy en a déjà joué d’une manière « pipeule » avec ses déboires sentimentaux. Maintenant, il est passé à une étape supplémentaire, celle des « complots », reprenant là la vulgate de Le Pen (après avoir repris une très grande partie du programme électoral de 2002 de ce même Le Pen). Et admirez au passage comment ce même Nicolas Sarkozy est passé su statut de « traître » (en 1995) à celui de victime.

Quelle tristesse que d’assister ainsi à l’émergence d’un apprenti « guide ». Rien n’est joué, mais comme le « débat » se déplace maintenant sur le terrain de l’immigration (autre canasson fourbu mais serviable de la propagande d’extrême droite), après la sécurité de 2002, nous voilà de retour dans le passé glauque et peu reluisant des années noires d’avant guerre.

Monsieur Nicolas Sarkozy applique systématiquement la stratégie du bouc émissaire, celui qui va nous servir d’exutoire à toutes nos frustrations. En réalité, le seul message qu’il nous envoie, et d’une manière explicite, c’est celui de la « liberté » retrouvée de haïr en toute tranquillité. Brisons là le « tabou » de la retenue, cessons enfin de nous censurer, et osons haïr en toute tranquillité. Monsieur Nicolas Sarkozy a très bien compris que nous aimons aussi détester, et haïr l’autre. C’est un ressort très puissant de motivation, la haine de l’autre.

Ce sera l’enjeu majeur de l’année qui vient : allons nous sombrer dans la « haine » de l’autre, ou alors, serons-nous capable de résister à ce plus petit dénominateur commun (qui, n’en doutez pas, sera largement relayé par les médias) et d’enfin proposer une société qui respecte plus les humains que les capitaux, plus la fraternité que l’égoïsme.

Tant que nous serons obnubilés (matraqués publicitairement) par ce faux débat, celui des « immigrés » prétendument choisis, débat qui ne pose pas les bonnes questions et n’apporte pas les bonnes réponses, nous n’aurons que peu de chance de tenter de résoudre le problème du chômage. Et encore, je limite mon propos à ce seul cancer de notre société d’abondance, mais il en existe d’autres.

« Ils » sont en train de nous entraîner dans leurs jeux stupides et malsains, celui d’une course pathétique au pouvoir, ce pouvoir qui est une fin en soi pour eux, alors que des millions de personnes souffrent dans un silence assourdissant.

Au-delà des préférences partisanes des unEs et des autres, arriverons-nous à réellement débattre d’un choix de société, avec des projets et des idéaux ou alors allons-nous encore une fois nous faire voler ce débat, comme en 2002 ? Les « marchands » de papier et d’espaces publicitaires (répétition) ne sont plus crédibles pour aider à la réflexion (voir comment les médias dominants nous ont « vendus » l’insécurité en 2002 et le TCE en 2005), les structures politiques classiques n’ont désormais que la présidentielle en objectif, comme si la vie s’arrêtait et que nous toutEs n’étions que des spectateurs de leurs petits jeux minables... alors que c’est nous, en notre nom, qu’ils / elles sont censés exister. Il y a là comme un « coup » d’état auquel il est grand temps de mettre fin.

Cordialement


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