En d’autres temps et pareilles circonstances, on se serait sans doute attendu à une démission d’un gouvernement désavoué sur des thèmes essentiels dans un laps de temps aussi court : NON au TCE, NON au CPE, l’affaire Clearstream... comme le soulignent nombre d’article de presse. Peut-être même que des élections présidentielles anticipées auraient pu être organisées.
Seulement voilà...
- A droite, la guerre de succession fait rage, et d’aucun y perdra incontestablement des plumes. Mr Sarkosy (pas plus que d’autres...) par ailleurs n’est demandeur, c’est bien compréhensible, pour prendre un poste de premier ministre à un an des élections.
- A gauche, aucun programme alternatif n’est prêt. Depuis le choc de 2002, les socialistes ont « oubliés » de préparer l’alternance, se sont profondément divisés à l’occasion du réferundum sur le TCE, et de surcroît au PS, tout le monde veut être calife à la place du calife depuis que Jospin a quitté le navire...
- Au centre, on ne sait plus avec qui il faudrait s’allier pour émerger...
Bref, tout le monde semble avoir besoin de temps, et au demeurant, personne n’appelle le Président de la République, pas plus que le gouvernement, à démissionner ! La preuve que ça n’arrangerait personne... pas même le FN ou l’extrême gauche apparament.
Pourtant, l’heure est grâve, et des mesures d’URGENCE doivent être prises. QUI en aura le courage ?