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En réponse à :


Marc Bruxman 12 juillet 2011 19:26

Taxer le machinisme pose plusieurs problèmes :

  • Sur quelle base taxer : Si vous taxez en fonction de la puissance de calcul vous êtes très discriminatoires. Je peux utiliser de la puissance de calcul pour générer des images de synthése pour un film (je serai alors très taxé), de l’autre coté une caisse automatique a une puissance de calcul dérisoire. Si vous taxez au nombre d’emploi « remplaçés » vous risquez de pouvoir arguer des mois et des mois dans certains cas. Une licence de Microsoft Excel remplace combien de personnes ?
  • Est il souhaitable que des hommes face un boulot qu’une machine sait faire ? D’un strict point de vue monétaire ca lui permet d’être payé (mais c’est parce que la société fonctionne comme cela). 
  • La mobilité : Via Internet et le cloud computing vous allez avoir des applications de plus en plus « mobiles ». La puissance de calcul va de plus en plus être détachée de l’applicatif et la puissance de calcul sera directement provisionnée par l’application qui dira grosso-modo : « j’ai besoin de 50 CPU et 4 To de stockage de préférence en Allemagne ». Il est quasi impossible d’imposer une telle taxe sans qu’elle soit mondiale. Si l’on parle d’intelligence artificielle on parle avant tout d’une prestation immatérielle qui aura de moins en moins de localisation physique. Imposer une taxe sur la machinerie va au final perturber essentiellement ceux qui font fonctionner les infrastructures. C’est à dire pas ceux qui en profitent le plus.
Quand à l’usage militaire il est surement déja beaucoup plus poussé qu’on ne le croit.

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