J’ai froissé certaines susceptibilités au sein d’une génération dont la plupart des membres n’admettent pas la critique et sont fondamentalement incapables de se remettre en question du fait qu’ils n’ont pas eu à affronter les mêmes épreuves que leurs propres parents...
Leurs égos ne leur permettent pas d’accepter que la vérité crue leur soit lancée en plein visage car cela leur fait douloureusement comprendre qu’ils ne bénéficieront d’aucune complaisance lorsque viendra pour leurs enfants le moment de juger leur mémoire.
Quand on compare les réalisations de la génération de nos parents avec celles de la génération du conseil national de la résistance, force est de constater que la pomme est tombée bien loin de l’arbre.
Le plus désolant dans cette histoire est de se dire que nos propres géniteurs après avoir joué les cigales et craché sur la mémoire de ceux qui avaient reconstruit ce pays comptent désormais sur nous pour payer l’addition.
Inutile d’aller chercher plus loin les raison pour lesquelles ce douloureux rappel ne passe pas auprès de certains...
C’est sûr qu’il est toujours plus simple de se dire que les jeunes (qui subissent la situation sans jamais être invité à donner leur avis) sont tous des faignants que d’admettre sa propre culpabilité.