Quelques précisions :
En ce qui concerne la réaction du gaz carbonique avec le carbonate, c’est une
réaction élémentaire acido-basique qui ne nécessite nul catalyseur et qui est
presque instantanée (Cf. la différence des pKa).
La teneur en carbonates des océans est fixée par la solubilité du carbonate de calcium
dans l’eau de mer à 20°C. On trouve exactement la valeur de cette solubilité
pour cette teneur.
La cinétique est effectivement lente surtout à cause de la diffusion des ions
carbonates qui est lente et dépend des conditions locales et surtout des
courants marins.
On observe bien une augmentation de la teneur atmosphérique en CO2 mais sans
aucun lien avec les apports anthropique de CO2 lesquels devrait amener à
un taux plus élevé en CO2 que celui observé.
En ce qui concerne l’effet de serre.
Il y a bien sur dans une serre des convections. Elles sont naturelles car un gaz
qui s’échauffe se dilate (pour se refroidir) et donc s’élève jusqu’à arriver au
toit de la serre
Juste au dessous de ce toit, la température est élevée ainsi que la
pression. En ouvrant une lucarne, on libere la chaleur et on fait baisser la pression.
Dans l’atmosphère augmentation de volume n’est pas bridée et l’augmentation de volume non plus.
En physique le produit PV (pression x volume) est assimilable à des
joules donc à une énergie.
A pression constante, l’absorption de l’énergie d’un gaz je fait par
l’augmentation de son volume
A volume constant, l’absorption de l’énergie d’un gaz se fait par
l’augmentation de sa pression.
En d’autres termes le volume de la tropopause (la partie supérieure de la
troposphère) varie et c’est là que se situe amortissement de l’énergie
absorbée par les composés à effet de serre.
C’est ainsi qu’on observe dans un local vitré, fermé, rempli de CO2 , et
éclairé par le soleil une augmentation importante de la température intérieure.
Il y a aussi augmentation de la pression.
Enfin et dernier point : la teneur en H2O (qui est aussi un gaz à effet de
serre) est telle qu’il y a 300 fois plus de molécules d’eau que de CO2 dans un
volume donné.
Pourquoi un rayon infrarouge (IR) se ferait-il
préférentiellement absorber par une molécule de CO2 plutôt que par une molécule
d’eau sachant, en plus, que les modes de vibration (donc les bandes
d’absorption des IR) sont plus nombreux dans le cas de l’eau que du CO2 ?