Pour compléter ma réponse (16h52) à Icks Pey (commentaire précédent) :
Oui, les problèmes de fond de la justice sont politiques et insitutionnels. Mais quel politique peut prétendre à être élu sans le soutien des milieux influents, des grandes multinationales, des banques... ? Les clubs d’influence comme Le Siècle ont bien une raison d’être dans l’actuel système, lire par exemple l’article « Le pouvoir à la table du Siècle », paru dans Stratégies, N° 1365 du 14 avril 2005 :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
Il me semble, très respectueusement, qu’il serait souhaitable qu’une loi d’incompatibilités interdise au Vice-Président du Conseil d’Etat (cinquième personnalité de la République, sauf méprise de ma part) d’être en même temps Président du Siècle. Or, l’article de Stratégies nous apprend que :
« Présidé en 2005 par Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État, le conseil d’administration [du Siècle] compte une quinzaine de personnalités comme Denis Jeambar (L’Express), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Marc Tessier (France Télévisions) et même Nicole Notat (Vigeo)... »
ou encore que :
« Ce n’est pas l’amour des voitures qui rassemble [au sein du Siècle] Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July (Libération) ou Patrick Poivre d’Arvor (TF1), mais un dîner en compagnie de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, Claude Bébéar ou Nicole Notat. Tous sont membres du Siècle, le plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux... », un « cénacle [qui] rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique, médiatique, voire intellectuel ou syndical... »
Que peuvent faire les citoyens en face de ces réseaux où se met en place une « politique unique », s’ils ne revediquent pas de pouvoir intervenir directement dans le fonctionnement insitutionnel ?