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kiouty 16 août 2011 14:48

Je n’ai pas lu le détail de la démonstration.

Par contre, les intérêts, par définition, c’est le prélèvement d’une part de la richesse produite par celui qui a sollicité un prêt. C’est donc la production de richesse, dans ce système, qui permet de payer les intérêts, d’où cette sacralisation du PIB qui comptabilise l’accroissement de richesse.

Le prêt à la production joue donc un rôle dans ce mécanisme, il est nécessaire parce que l’argent n’est pas là où il devrait être à la base. Le problème, c’est que les intérêts appellent toujours les intérêts et l’argent est aspiré depuis ceux qui n’en ont pas à ceux qui en ont deja, renforçant cette distribution inégale.

En revanche, le prêt à la consommation devrait, lui, être totalement interdit.

Pour contrer ce mécanisme de concentration, il n’y a pas 36 solutions, la monnaie fondant en est une, l’impôt en est une autre, mais cette dernière solution est imparfaite, puisque ceux qui ont de l’argent font pression en permanence sur leurs amis décideurs pour pousser dans le sens inverse. La monnaie fondante, c’est une bonne solution, mais personne n’est prêt à l’entendre. Même moi, je pense que j’aurais du mal.

Le seul moyen que l’humanité a trouvé pour fonctionner, c’est de faire la pyramide de ponzi qui repose que la croissance sera éternelle, sachant que ça va s’écrouler périodiquement, et il faut juste croiser les doigts pour ne pas vivre dans ces périodes de correction. Bon, malheureusement, on y est là... Pas de bol.

Le problème, c’est que tout ça, c’est même pas les banquiers, les traders, les patrons du CAC 40 les coupables, c’est aussi le moindre épargnant qui a un compte courant et un livret A qui participe au système.


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