Ce qui est inquiétant, c’est que les Sarkozy, Clément, Houillon... font de plus en plus ouvertement la pub des modalités « soft » de privation de liberté, comme si on cherchait à nous y habituer.
En réalité, la généralisation de ces mesures « soft » conduirait très rapidement à une situation comme celles des Etats-Unis, y compris avec de plus en plus d’incarcérations car la privation de liberté soft prépare la privation de liberté « hard ». Sauf pour les riches, les politiques, les personnes influentes... qui, eux, s’en tireront très bien et pourront faire des tas de choses qui leur auraient été impossibles dans un régime de détention provisoire.