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Elisa 15 août 2011 17:31

Marineuh nous voilà !
Devant toi, les sauveur de la France
Nous jurons, nous, tes gars
De servir et de suivre tes pas
Marineuh nous voilà !
Tu nous as redonné l’espérance
La Patrie renaîtra !
Marineuh,Marineuh, nous voilà !

Voilà l’hymne que peuvent entonner ceux qui nombreux dans ces commentaires veulent nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Même des « décus de la gauche » s’y mettent pour encenser le bon sens et la sagacité de Madame Le Pen.

Ils n’oublient qu’une chose, c’est que la phraséologie « révolutionnaire » de leur championne (anti mondialisation, compassion pour le peuple, ciblage des financiers fauteurs de trouble, etc...) n’a qu’une fonction principale et beaucoup plus pragmatique : masquer auprès de certains l’ennemi principal qui constitue son fond de commerce et alimente sa démagogie.

C’est toujours l’immigré, de préférence arabo musulman qui lui permet de remplir l’essentiel de son escarcelle électorale : le plus gros danger qui guette les français c’est l’invasion étrangère, tout le reste est littérature pour se donner une stature plus respectable et élargir son influence.

Cette dame est habile et elle sait parfaitement qu’en se dotant d’une stature « sociale », elle fait d’une pierre deux coups tordus. D’abord elle se débarrasse de la dimension sulfureuse de son père. Mais surtout elle distille un poison particulièrement délétère en associant de manière forte et répétée le combat contre la misère et la chasse aux étrangers.

Non Madame Le Pen, c’est bien d’extrême droite que vous êtes et non proche du peuple comme vous tentez de le faire croire aujourd’hui.

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