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constante 24 août 2011 09:38

Rappelons le dossier « DSK » pour les amnésiques de cette page.

L’ouvrage Sexus politicus de Christophe Deloire et Christophe Dubois évoque en 2006 les frasques sexuelles de DSK et l’histoire de Tristane Banon, qui ne serait pas passée inaperçue.
Page 365 : « 
L’affaire, à l’époque, fait grand bruit dans les arcanes du pouvoir, mais la presse l’ignore. »

Jean Quatremer
écrit en 2007 sur son blog :
« Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes.
Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). »
La socialiste Aurélie Filipetti
reconnaît les précautions qu’elle prend en présence de DSK :
« 
Je me suis arrangée pour ne pas me retrouver seule avec lui dans un endroit fermé »
Danièle Evenou
demande lors d’une émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 :
« 
Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? »
Thierry Ardisson
juge sur RMC que DSK est malade, qu’il a un rapport pathologique au sexe, et affirme qu’il a convoité 14 de ses copines...
Azouz Begag
confie lui aussi sur RMC avoir quelques copines qui ont eu à subir les assauts de DSK, au point d’éclater en sanglots :
« 
Depuis 30 ans tout le monde sait que DSK a glissé à maintes reprises », affirme-t-il.
Daniel Schneidermann
accuse sur France 3 DSK de harcèlement sur deux de ses amies, et considère qu’il a un vrai problème de maîtrise de ses pulsions.
Yannick Olland,
envoyé spécial de RMC, est allé enquêter sur les lignes Air France qu’empuntait DSK : le directeur du FMI y avait une très mauvaise réputation à cause d’un comportement « 
très déplacé » à l’endroit de certaines hôtesses de l’air ; l’une d’elles lui avait même rendu une paire de claques, et aurait pu porter plainte aux dires d’un stewart, en raison d’un geste de DSK qui était allé au-delà de la main aux fesses...

Son comportement déplacé était « 

de notoriété publique » au sein du personnel naviguant d’Air France.







11 SEPTEMBRE FRANCAIS : DSK, GORGES TRONC, ET LES AUTRES

 par Joss le Mer 25 Mai 2011 - 12:17

LE PRESUME COUPABLE DSK :

DSK, multirécidiviste
http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/affaire-dsk-un-11-septembre-94442?debut_forums=100
Journalistes, femmes politiques, hôtesses de l’air, femmes de chambre, économistes... Le tableau de chasse de DSK impressionne, comme les plaintes qui l’émaillent, et les silences qui les enrobent.

L’arrestation du directeur général du FMI, dimanche dernier, a soudainement libéré la parole et fait remonter en surface quantité d’affaires, plus ou moins graves, mais toutes fort préoccupantes pour celui qui prétendait succéder à l’Elysée.

« Tout le monde savait »,

entend-on désormais partout, tout le monde savait que DSK, coupable ou innocent dans l’affaire du Sofitel new-yorkais, avait un comportement souvent très pressant envers les femmes et s’était, au moins à une occasion, fort mal comporté. Mais personne n’a rien dit. L’omerta française est du coup pointée du doigt par la presse internationale, et nos médias - chose rare - entament un examen de conscience. L’affaire DSK donne lieu, ce n’est pas son moindre mérite, à un procès des médias.

Dressons une liste - non exhaustive - de ces témoignages :

L’ouvrage Sexus politicus de Christophe Deloire et Christophe Dubois évoque en 2006 les frasques sexuelles de DSK et l’histoire de Tristane Banon, qui ne serait pas passée inaperçue.
Page 365 : « 
L’affaire, à l’époque, fait grand bruit dans les arcanes du pouvoir, mais la presse l’ignore. »

Jean Quatremer
écrit en 2007 sur son blog :
« Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes.
Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). »
La socialiste Aurélie Filipetti
reconnaît les précautions qu’elle prend en présence de DSK :
« 
Je me suis arrangée pour ne pas me retrouver seule avec lui dans un endroit fermé »
Danièle Evenou
demande lors d’une émission de Laurent Ruquier sur Europe 1 :
« 
Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? »
Thierry Ardisson
juge sur RMC que DSK est malade, qu’il a un rapport pathologique au sexe, et affirme qu’il a convoité 14 de ses copines...
Azouz Begag
confie lui aussi sur RMC avoir quelques copines qui ont eu à subir les assauts de DSK, au point d’éclater en sanglots :
« 
Depuis 30 ans tout le monde sait que DSK a glissé à maintes reprises », affirme-t-il.
Daniel Schneidermann
accuse sur France 3 DSK de harcèlement sur deux de ses amies, et considère qu’il a un vrai problème de maîtrise de ses pulsions.
Yannick Olland,
envoyé spécial de RMC, est allé enquêter sur les lignes Air France qu’empuntait DSK : le directeur du FMI y avait une très mauvaise réputation à cause d’un comportement « 
très déplacé » à l’endroit de certaines hôtesses de l’air ; l’une d’elles lui avait même rendu unepaire de claques, et aurait pu porter plainte aux dires d’un stewart, en raison d’un geste de DSK qui était allé au-delà de la main aux fesses...

Son comportement déplacé était « 

de notoriété publique » au sein du personnel naviguant d’Air France.

LA PRESUMEE VICTIME DE DSK :

Affaire DSK : comment travaillent les détectives de Strauss-Kahn

JUSTICE– Vidéosurveillance, déstabilisation, rapport détaillé...

De notre envoyé spécial à New York

C’est une procédure typiquement américaine.

En attendant d’avoir accès à la totalité du dossier ficelé par le District Attorney (le procureur), les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont engagé une agence de détectives privés, la Guidepost Solutions, basée à Manhattan, sur Madison Avenue.

Principal objectif : décrédibiliser l’accusatrice, en l’occurrence la femme de ménage. C’est ce que les détectives d’ici appellent le « Character assassination », l’« assassinat de personnalité. » « Nous commençons par fouiller tout son réseau sur internet. Facebook, Twitter.

Une photo en train de boire une bière, un bras passé sur l’épaule de quelqu’un qui n’est pas son petit copain, tout peut servir à faire passe quelqu’un pour alcoolique ou mensonger. Il s’agira de convai », détaille Steven Santarpia, chief investigator à la CORP investigations, qui participe régulièrement à ce genre d’enquête.

Pour compléter ce premier balayage, les détectives, qui exercent grâce à une licence (ils sont des dizaines de milliers à New York), ont accès à un fichier payant qui réunit énormément d’informations (adresse du permis de conduire, compagnie d’assurance, etc)



Surveillance et fouille du passé


[b]Ce ratissage peut s’accompagner d’une surveillance de la personne. Les moyens sont divers : caméra planquée dans une clé de voiture posée sur une table, portable trafiqué, GPS collé sous une voiture… Une surveillance théoriquement impossible dans l’affaire DSK où la victime a été totalement protégée par le procureur, « changeant régulièrement d’hôtel », selon une source citée par la presse américaine ? « Money talks », « l’argent parle », répond Steven Santarpia .Pour retrouver la victime, le but est d’approcher son entourage, les faire parler en les rencontrant au détour d’un café, d’une séance à la laverie, dans un restaurant… Et pourquoi pas en glissant un billet, une méthode illégale.

« Les avocats de DSK sont quand même dans une affaire où un homme très puissant affronte une femme très pauvre », poursuit le détective. Selon certaines sources à New York, les hommes de la Guidepost Solutions se sont déjà rendus en Guinée pour fouiller le passé de Nafitoussa Diallo et, si possible, déterrer quelques affaires. Les avocats peuvent aussi demander au juge de leur accorder un « subpoena », un droit de perquisition dans le disque dur ou le téléphone portable de la personne.



Un rapport versé au dossier


Le coût d’une telle enquête est très variable mais pour deux enquêteurs mobilisés pendant 6 mois, l’addition peut monter jusqu’à 90.000 dollars (64.000 euros).
Le rapport est ensuite remis aux avocats qui le versent au dossier.
L’équipe de détective peut également être convoquée au procès et, donc, être cuisinée par la partie adverse. « Ce n’est pas un moment facile car ils essayent alors de te décrédibiliser », conclut Steven Santarpia. Le retour de bâton.

On devine sans se tromper que la « présumée victime » devra affronter tous les handicaps :

  • le traumatisme d’une agression
  • son déshonneur au sein de sa communauté (elle est musulmane)
  • le barrage de la langue (elle est aux U.S.A. Depuis 10 ans)
  • l’« assassinat de personnalité. » (voir explication plus haut)
  • un avocat « secondaire » (elle a choisi son nom dans le bottin)et non un ténor du barreau
  • Elle n’aura pas à sa disposition les 64.000 euros que DSK utilisera pour payer détectives privés et enquêteurs.
... et au fait, pendant le procès, elle vit comment (puisqu’elle ne peut plus travailler) ... et avec quoi entretient-elle sa fille de 16 ans ?

Ainsi, le travail de salissure personnel fonctionne bien même sur Agora. Bravo, l’équipe DSK.


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