Une des mauvaises surprises supplémentaires du Scellier apparaît en cas de revente.
Beaucoup de programmes neufs sont presque entièrement réalisés en Scellier et quand l’investisseur veut revendre au terme de la période de « cadeau » fiscal (au bout de 9 ans, voire 15 ans pour le Scellier social) il se produit un effet mécanique imparable.
On se retrouve, dans le même immeuble, avec plusieurs biens similaires à vendre à la même époque, résultat : l’éventuel acquéreur n’a plus qu’à faire le tour et mettre tout ça en concurrence, à la baisse bien sûr. Et là, les vendeurs déchantent.
D’où un blocage des ventes pour ceux qui ne veulent pas lâcher, mais certains y sont obligés : succession à plusieurs, divorce, perte d’emploi, etc.
Pour moi, le Scellier est un respirateur artificiel branché sur le malade immobilier : ça ne guérit pas mais si on débranche, le malade va mourir...