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Francis, agnotologue JL 4 septembre 2011 09:53

"le néolibéralisme est fondamentalement le régime économique du surendettement généralisé. Dette des ménages, dette des institutions financières, dettes des Etats : la dette globale a monstrueusement explosé en vingt ans de mondialisation dans la plupart des pays : de 220 à 500 points de PIB pour le Royaume-Uni entre 1990 et 2010, de 130 à 370 points de PIB pour l’Espagne, de 200 à 350 points de PIB pour la France, de 200 à 280 points de PIB pour les Etats-Unis [2]…

La dette des ménages explose parce que seul le crédit leur permet de rester à flot pour leur consommation courante quand leur revenu est sous compression constante, du fait de la concurrence par les coûts du libre-échange et de la pression actionnariale à la rentabilité financière. La dette des institutions financière explose pour mobiliser l’effet levier et propulser les ROE (Return on Equity, rendement des capitaux propres). La dette des Etats explose sous l’effet du choc récessionniste occasionné par la crise financière, expression parfaite des désordres mêmes du néolibéralisme [3], mais surtout, en moyenne période, sous l’effet de la contre-révolution fiscale, un autre de ses produits typiques [4], qui réduit la contribution du capital et des plus fortunés. Vient forcément un moment où cette divergence proportionnelle n’est plus soutenable et où il n’y a plus d’autre solution que des annulations massives – nous en sommes là.« (Frédéric Lordon, ’Le commencement de la fin’)

Il serait logique et sain de refaire le chemin inverse : réduire les inégalités de revenus et de patrimoines afin que les endettés puissent rembourser les prêteurs.

Je propose de déclarer unilatéralement les taux d’usure supérieurs à zéro illégaux à partir de maintenant, et d’utiliser la »charge de la dette" comme moyen de remboursement. Par exemple, l’État doit 100 à x % ? Hé bien, en versant 10 par an, en 10 ans on aura tout remboursé : 10x10 = 100, Point barre !

Les marchés ne prêteront plus à la France ? La belle affaire : l’État ne doit plus emprunter aux marchés, cette obligation étant unilatéralement déclarée illégale par le peuple souverain !


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