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Accueil du site > Tribune Libre > « 20% d’analphabètes à l’entrée au collège » ? réponse à JP (...)

« 20% d’analphabètes à l’entrée au collège » ? réponse à JP Brighelli

En cette période de sinistrose et d'auto-flagellation il est utile de démonter certaines fausses idées reçues véhiculées par des individus dont l'unique raison de vie (et surtout de la gagner !) et de dénoncer tout et n'importe quoi. Dans la dernière livraison du magazine le point le chroniqueur Jean-Paul Brighelli livre un étonnant point de vue sur la médiocrité des résultats PISA des élèves français. Si la critique du tout-pédagogisme à la Philippe Meirieu est pertinente certains propos sont inadéquats ou faussés...

Ainsi Brighelli parle de "20% d'analphabètes à l'entrée au collège" ! Incroyable pour un "spécialiste" des questions scolaires de son calibre. Rappelons qu'un analphabète est quelqu'un qui n'a jamais appris à lire ; or s'il existe quelques retraités en milieu rural qui entrent dans cette catégorie faute de scolarisation dans leur jeunesse ce phénomène est impossible parmi les jeunes générations, la scolarité étant obligatoire. Au mieux, on parlerait d'illettrés c'est-à-dire de gens qui auraient mal appris à lire ou qui auraient oublié, mais la question n'est pas là.

Car Brighelli a un défaut de taille : il ne connait pas les instructions officielles de l'éducation nationale ou il les a lues de travers. "LIRE C'EST COMPRENDRE" proclame depuis toujours les programmes de français ; les fameux 20% d'élèves en difficulté à l'entrée en 6ème ne comprennent pas ce qu'ils lisent bien qu'ils sâchent depuis le CE1 au plus tard déchiffrer ou décoder l'écrit. Les méthodes de lecture entrent peu en compte, c'est le manque de culture littéraire de beaucoup de jeunes qui entraine ces statistiques...

Les causes sont aisées à comprendre : jeux vidéos et autres loisirs numériques dès le plus jeune âge ont dévalorisé la lecture aux yeux des jeunes. La sociologue Sylvie Octobre a montré que les adolescents lisent de moins en moins, que la lecture se féminise de plus en plus (d'ailleurs qui connait l'écart réel entre garçons et filles ?). De plus la société française se paupérise. Coluche nous le rappelait "les riches ont de la place, les pauvres ont des gosses". Les écoles primaires françaises doivent prendre en charge de plus en plus d'enfants désocialisés, livrés à eux-mêmes, rebelles à l'autorité... dont les parents immatures lisent peu par ailleurs. Le loisir principal d'un sans-emploi en milieu populaire n'est pas la lecture mais la télévision...

Les méthodes de lecture me direz-vous ? Fadaises. Personne n'a jamais vraiment employé les fantasques méthodes dites globales promues par des Foucambert et autres rigolos utopistes de la période baba-cool. Maitriser le code écrit c'est déchiffrer, comprendre les correspondances grapho-phonologiques, point barre. J'ai été instituteur de CP, je connais... sur 25 élèves seuls 3 ou 4 étaient non-déchiffreurs en fin d'année, pour des raisons médico-sociales sans exception (orthophonie, troubles comportementaux, grande pauvreté...). L'école ne peut être tenue pour responsable de tous les maux de la société, en particulier de l'explosion de la misère sociale et culturelle que chacun constate autour de lui...

Il ne faut pas être naîf. Dans les grandes villes où poussent des HLM recueillant toute la misère du monde les résultats sont inférieurs à ceux des petites villes de province, parait-il (je n'ai pas trouvé de statistiques en la matière). J'ai constaté que dans mon département actuel mes ex-élèves apprenaient "mieux" que dans mon cher 9-3 où j'ai sévi durant plusieurs années. Et la pédagogie n'y est pour rien. Quant à la 25ème place des petits français aux tests PISA elle me semble justifiée vue la diversité de notre public et le peu d'attrait pour la littérature des jeunes comme des parents. Ce qui pose d'ailleurs un grave problème : on ne devient autonome sur le plan intellectuel que par des lectures personnelles qui forgent l'esprit critique. Faut-il interdire la vente des TV et des consoles de jeu ? Ceci-dit rappelez-vous (pour ceux de ma génération) que les premières consoles étaient interdites aux moins de 12 ans dans les années 80...

Pour conclure Jean-Paul Brighelli se trompe autant que Meirieu mais à sa manière. Confusions de vocabulaire, amalgames voire poujadisme anti-fonctionnaires il n'apporte aucune solution par ailleurs. Il critique, point. En oubliant que la France n'est ni la Chine ni la Finlande tant par sa population que par la conception de l'éducation des enfants. N'importe quel instituteur français vous dira qu'il a plus l'impression d'occuper les enfants que d'enseigner certains jours vu les comportements perturbés de beaucoup d'entre eux. Est-ce un hasard si les décrets Peillon vont dans le sens d'une impression d'école-garderie ressentie autant par les instits que par de nombreux parents ? L'enjeu concret des années à venir sera de transmettre aux jeunes une culture littéraire permettant autonomie et émancipation culturelle. Avec la pollution du tout-numérique et les problèmes sociaux de trop de familles la partie s'annonce rude. Cracher sur l'éducation nationale ne fera qu'aggraver les choses... proposer des solutions concrètes et agir sur le terrain est plus porteur. Pourquoi M.Brighelli n'irait-il pas animer des ateliers lecture en ZEP ? Le magazine le point compte-t-il monter une fondation d'aide aux jeunes pour l'accès à la littérature ? En cas de réponse négative nous nous passerons de leur avis sur la question à l'avenir.

 


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127 réactions à cet article    


  • Inquiet 12 décembre 2013 09:26

    Alors OUI, mille fois OUI, arrêtons de faire du poujadisme anti-fonctionnaires.


    Mais serait-il possible aussi de ne pas faire de poujadisme anti-parents ?

    Alors que je suis de tout cœur avec votre combat anti-décribilisation de la fonction publique en général et des pédagogues de l’éducation nationale en particulier, j’ai des craintes que vous « refiliez » la « patate chaude » à « l’immaturité parentale », oubliant que les mêmes causes provoquent les même effets.
    En l’occurrence, la volonté à peine voilée de « crétiniser » le peuple engendre tout aussi bien une baisse des moyens envers les pédagogues et la mise en oeuvre des sciences cognitives « inversées » à l’encontre du « bon peuple » : à savoir l’endormir ou lui faire tenir pour important des occupations infantiles.

    Qui plus est, même si je défend votre combat de réhabilitation de votre beau métier, j’ai le regret de vous annoncer, que votre combat, fut-il noble est accessoire par rapport à la nécessité de penser à l’avenir de nos enfants. J’aurais aimé trouvé plus de « combat commun » entre la défense de votre profession et la révolte légitime à faire de nos enfants les futurs non-citoyens lobotomisés.

    La chose dont je rêve le plus est d’une réconciliation et un vrai partenariat parent / professeur.

    Peux-on gagner ensemble, ou faut-il se résoudre à penser qu’il y existera toujours un qui devra prendre le dessus sur l’autre ? smiley


    • Le Yeti Le Yeti 12 décembre 2013 10:55

      Hop hop hop !!!

      Attention à ne pas confondre « poujadisme anti-fonctionnaires » avec « fonction publique ».
      Les enseignants, et c’est bien malheureux, ne font pas les programmes d’enseignement, pas plus qu’il ne choisissent ni déterminent les méthodes pédagogiques. Sans quoi, je gage que les résultats seraient bien différents !

      Comme dans tant d’autres services publiques, on leur coupe les pattes d’entrée de jeu et ce sabotage vient d’en haut. Et au cas où il leur resterait de la vaillance, on les accables de pressions et de remontrance pour bien achever toute velléité de faire leur travail comme il se devrait.

      Quant aux parents ...
      A quoi bon commenter ; certes ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier mais il n’y a qu’à regarder leur présence aux conseils de classe.


    • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 12:43

      Je comprends votre réaction et je vous rassure tout de suite : je travaille avec les parents des APE et surtout de la PEEP avec qui j’ai manifesté dernièrement, et tous partagent mes points de vue. Les réformes en cours ne serviront pas les intérêts des enfants. Quant à la baisse du niveau culturel du français moyen elle touche tout le monde, pas seulement les parents... le problème vient du fait que notre système PRODUIT misère sociale et assistanat au lieu de responsabiliser les gens ; et l’école ne peut pas grand-chose contre cela.


    • appoline appoline 12 décembre 2013 18:30

      Ne vous en déplaise, les enseignants de la fonction publique sont des ânes. Vous n’avez pas compris en plusieurs décennies que vos manières d’enseigner n’étaient pas les bonnes. Au lieu de farcir la tête des gamins de bricolage d’anglais, de sciences, vous feriez mieux de leur apprendre les fondamentaux, vous savez, la lecture, l’écriture et le calcul. Après vous pourrez discuter


    • bubu123 12 décembre 2013 20:51

      je vous pose la question Apolline, vous pensez vraiment que les instituteurs choisissent les programmes ?


      avant de traiter les autres d’ânes on essaye un minimum d’etre informé sur le sujet -_-

    • appoline appoline 13 décembre 2013 12:16

      Non, mais c’est par eux que l’information remonte


    • lloreen 13 décembre 2013 17:44

      "Comme dans tant d’autres services publiques, on leur coupe les pattes d’entrée de jeu et ce sabotage vient d’en haut. Et au cas où il leur resterait de la vaillance, on les accables de pressions et de remontrance pour bien achever toute velléité de faire leur travail comme il se devrait."

      Cela n’ est sûrement pas l’ apanage de la fonction publique...Dans le privé c ’est la même chose.Il suffit de considérer le nombre en progression constante des suicides, la paupérisation galopante...C ’est un génocide sous couvert de modernisation de la société...

      Au lieu de parader aux dates anniversaires des carnages historiques, il serait certainement plus judicieux de se battre contre les abus actuels, au moins aussi ignobles.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 13 décembre 2013 18:05

      Bonjour,

      Amalgame ; amalgame, quand tu nous tiens... Globalement d’accord avec l’esprit de l’article, (et avec Inquiet ci-dessus), mais cher Napoléon, évitez les trucs du genre "Les causes sont aisées à comprendre : jeux vidéos et autres loisirs numériques dès le plus jeune âge ont dévalorisé la lecture aux yeux des jeunes...« Certes, le numérique inclue les loisirs, c’est vrai. Mais de grâce, mettez en cause l’utilisation incontrôlée, l’abus, tout ce que vous voulez, mais ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain, comme dit ma vieille tante (84ans), qui parlait comme vous avant de ne plus quitter sa tablette.
      Mais votre article, en dehors du mérite de la correction sémantique au Sieur Brighelli, revient sur l’essentiel. L’école instruit mais n’est pas là pour éduquer à la place des parents. Or de parents, la définition n’est plus celle qu’on a connue, plus de soutien ou si peu, la course à la médaille, quand ce n’est pas l’obstruction pure et simple, tant il est facile d’accuser l’enseignant des carences des gamins ou des parents eux-mêmes. Vous l’avez écrit :  »L’école ne peut être tenue pour responsable de tous les maux de la société, en particulier de l’explosion de la misère sociale et culturelle que chacun constate autour de lui...« . Nous sommes d’accord, ce n’est que le constat, mais c’est déjà ça.
      J’ai été déçu que les différentes initiatives de Peillon se prennent un tel bastian contrari de tous les côtés. C’est l’occasion d’échanger et de changer, en abordant les vrais problèmes (ces  »maux de la sociétés"...) comme par exemple l’implication réelle des parents (question horaires par exemple ?) ou celle des municipalités, des collectivités locales, ces ponts que vous réclamez entre l’école et la sphère sociétale. Du fonctionnement interne des établissement, de cette pyramide hiérarchique de plus en plus impersonnelle et déresponsabilisante, il faut aussi discuter ; combien d’établissement pratiquent le décloisonnement par exemple ? Ce ne’st ni la faute à Voltaire, ni à Peillon ni aux parents...
      Y’en a pour tous le monde. Mais quand on voit d’un côté comme il est difficile de faire entendre un point de vue, même (et surtout, d’ailleurs) par ceux qui n’en ont pas... et de l’autre l’urgence qu’il y a à réorienter la machine (les fruits... dans 20 ans au mieux !), on se dit que... (censuré !) smiley


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 14 décembre 2013 10:00

      CES 20% FINISSENT A SCIENCES PO OU L ENA PUIS DEVIENNENT HOMMES POLITIQUES

      on a les élus qu’on mérite ;; ; en FRANCE CE SONT LES NULS SANS SCRUPULES QUI

      REUSSISSENT PAS LES 1ERS DE LA CLASSE 


    • T.REX T.REX 14 décembre 2013 20:37

      PISA crache sur notre éducation nationale ? Laissons pisser ! smiley 


    • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 16 décembre 2013 00:01

      « -5 » : encore les sbires de la FCPE du ministre qui me pourchassent ???


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 12 décembre 2013 09:27

      Bonjour,

      On peut également faire la même remarque sur le thème de l’immigration et de ses nombreux professionnels, qui « n’apporte[nt] aucune solution par ailleurs et critique[nt] point. »
      Avec l’éducation, on se trouve toujours face à des gens qui polluent le débat en y rajoutant des considérations politiques :
      à gauche c’est « plus de moyens »
      à droite c’est « trop de profs trop souvent en grève ».
      J’ai lu en travers l’article du point que vous citez : dommage que J-P Brighelli y succombe.

      Merci de cet effort pour ouvrir le sujet


      • Yohan Yohan 12 décembre 2013 10:11

        Premièrement, il faudrait cesser de confondre analphabétisme et illettrisme. 

        J’ai assez constaté pour ma part, dans mon ex boulot, le taux d’illettrisme effarant chez jeunes qui ont été versés dans les LEP. Il faut être aussi sacrément hypocrite pour ne pas reconnaître l’échec de l’éducation à mettre à niveau les enfants issus de l’immigration, qui ont des carences énormes s’agissant les apprentissages fondamentaux. 
        N’importe quel conseiller de Mission locale de Paris Est, du 93 ou du 95 vous le confirmera. C’est d’ailleurs le plus gros de ce contingent dont ils s’occupent, non sans mal, à réinsérer. Je sais aussi que ces jeunes ne sont pas plus bêtes que bien d’autres. Ils ont une gros problème de concentration, un gros manque de confiance en eux et bien d’autres problèmes dans leur tête. J’en veux à la gauche d’entretenir depuis plus de trente ans une culture de l’excuse, et de célébrer hypocritement la culture banlieusarde (rap, tags, hip hop, ...) oubliant de passer d’autres messages à ces jeunes. Quand je bossais en Mission locale, je disais à Mamadou ou Mohamed, qu’il y a autre chose comme avenir que de vendre des tee shirt ou lécher les bottes à Canal +. Le jour où le luthier du quartier s’appellera Mamadou, je pense qu’on aura fait un grand pas en avant en matière d’intégration. 

        • Fergus Fergus 12 décembre 2013 17:29

          Bonjour, Yohan.

          Il y a immigration et immigration. Dans le 13e arrondissement de Paris, où j’ai longtemps vécu, les petits asiatiques, même appartenant à des familles ne parlant quasiment pas le français, obtiennent de bons résultats scolaires et même universitaires. La différence avec les gamins issus d’Afrique tient au fait que, dès leur toute petite enfance, ils savent que l’avenir est dans les études, pas dans une carrière à la Zidane.


        • Yohan Yohan 12 décembre 2013 18:44

          Je suis d’accord. Les Chinois ne se victimisent pas à tout bout de champ et les éducateurs n’ont pas à s’en occuper. Du coup, ils leur disent moins de conneries smiley


        • Jelena XCII 12 décembre 2013 18:57

          >> J’en veux à la gauche (...) la culture banlieusarde (rap, tags, hip hop, ...)

          T’es bien gentil papy Yohan, mais pour info le rap a explosé sur la bande FM sous Chirac et plus encore sous Sarkozy (il n’y avait que ça !).


        • Arnaud69 Arnaud69 12 décembre 2013 19:03

          Exact même qu’un des fils sarkozy de nagy bocsa fait du « rap », ceci explique peut-être cela ...


        • Yohan Yohan 12 décembre 2013 21:52

          Faux c’est sous le Mitteux que le rap a pris son essor, à la base culture hip hop encensée par jack Lang et financée en sous main par l’Etat pour acheter la paix sociale. D’ailleurs, Joey Starr a commencé par le hip hop, (je le sais car mon frangin l’avait comme stagiaire dans un de ces stages d’insertion financé par l’Etat). Papy Yohan est plutôt bien informé comme tu vois.


        • Arnaud69 Arnaud69 12 décembre 2013 23:11

          Yohan

          C’est pas faux mais il n’est pas moins vrai que « Mosley » le modeste rappeur « qui souffre » a bénéficié d’une politique favorable sous les deux autres« auteuil neuilly passy c’est pas du gâteau »

          Notez bien qu’aucun rappeur n’a hurlé « sale fils de bourge ou de droite » là où ils gueulent sur tout le monde en le traitant de raciste et de tous les noms à chaque occasion.
          Pourtant il en a dit le papa avec Arno Klarsfeld..

          (mêmes rappeurs qui ont des textes super racistes parlant de « sales bâtards de toubabs, céfran on va te niquer » là les pouvoirs publics laissent courir la chasse au blanc est tellement à la mode... Pas même un « anti-raciste » pour leur faire la moindre remarque ...)

          Comme quoi Mosley nous aura énormément appris sur « l’intégrité » des rappeurs arrivistes.

          Le jour où ça tournera en KKK ces « anti-racistes-racialistes » viendront hurler au loup là où quand il est là ils tournent la tête Ils aiment les loups bruns ou noirs mais voient des loups blancs partout, une véritable maladie.
          Comment se discréditer plus que cela : On cherche encore, c’est comme pour la « laïcité », on est en train de gratter la stratosphère ....

          Preuve qu’il n’est absolument pas question de lutte des classes ni d’égalité et d’anti-racisme dans le rap et même au delà,
          Les joies du téléchargement illégal nous auront ouvert les yeux sur des horizons musicaux hallucinants. Le rap c’est quasiment devenu la musique officielle suprémacistes du sud.

          Le rap est riche d’enseignement, il amène à creuser le sujet et découvrir les youtube, tweeter, facebook, ce qui permet de moins juger sévèrement les uns et exonérer systématiquement les autres.
          « Bienvenu dans la réalité » m’as dit un copain de bistrot avec qui nous étions opposés sur le sujet, avant que je ne puisse voir de moi même toute l’étendue du problème.

          Merci tonton, il ne faut pas être ingrat on ne le remerciera jamais assez pour cet héritage d’instrumentalisation du racisme qui crée du racisme à la vitesse d’une industrie.
          Il y aura toujours des gens dans le déni pourtant c’est pas compliqué il suffit de lire les commentaires sous les youtube de rap, ça respire la haine et le racisme à plein poumons, ça écume d’aveuglement et de connerie pur jus.
          Les pauvres petits c’est pas de leur faute s’ils sont racistes, c’est la faute de leur voisin..

          On me l’avais du je ne l’avais pas cru mais je l’ai vu sur des milliers de pages.


        • Arnaud69 Arnaud69 12 décembre 2013 23:13

          Ha oui je sais j’ai des rêves déraisonnables : La vraie égalité de traitement face à ces sujets !


        • Le Yeti Le Yeti 13 décembre 2013 07:13

          Reste à savoir ce qu’on appelle « Rap » !

          Il n’y a pas que du mauvais dans le rap ; il y a même du très bon !
          Question de volonté et de talent.

          Le verbe, le dsicours, la musique ; c’est sûr, ça, c’est autre chose que du NTM ...


        • Le Yeti Le Yeti 12 décembre 2013 10:45

          Il y à de cela 25 ans ...
          A la rentrée, notre (génial) prof de français était manifestement révolté contre « quelque chose ».
          Le lendemain, il craqua et nous expliqua. Il avait été correcteur au précédent baccalauréat ; ce qui en soit ne le gênait nullement. L’objet de sa colère venait du fait que deux jours après que les correcteurs aient rendus les notes, le rectorat les avait tous rappelé car la notation avait été jugée trop sévère (de deux points !) et que le taux de réussite n’était « pas conforme aux quotas » !!!
          A chacun d’en tirer ou non les conclusions qu’il veut ...

          La maitrise du langage est déterminante sur le développement de l’esprit. En effet, l’esprit humain ne peut construire une pensée précise et structurée s’il ne possède pas le vocabulaire et la précision grammaticale indispensable à cette réalisation.
          Savoir décrypter un texte, ne fusse que laborieusement est une chose ; arriver à en saisir toute la teneur en est une toute autre, d’où la suprême importance du langage écrit, préambule technique à l’élaboration du langage parlé et donc de la pensée et de la réflexion.

          Le résultat de ces carences, je l’observe très fréquemment : aucune rigueur intellectuelle ! (Ainsi que réciproquement une alarmante perte de bon sens et de sens critique.)
          Certes je globalise, ce n’est heureusement pas absolu mais amalgames, omissions, élisions, ambiguïté, discours et raisonnement souvent strictement binaires et/ou exclusivement restreint au 1er degré rivalisent pourtant à longueur de palabres.

          Sans doute m’en offusquerais-je si je n’était ce salopard de libéral que je revendique être. Mais comme dit l’adage : « Comme on fait son lit, on se couche. » ou plus simplement « On n’a rien sans rien ! ». Le tout étant de savoir ce que l’on veut ET le prix que l’on est disposé à « payer » pour cela.

          Et en ce qui me concerne, cela m’arrange ; j’ai horreur de la concurrence ...
          Ce que je fais, je ne force ni n’interdit à qui que ce soit d’en faire autant. Merci de relire La Fontaine avant de monter aux crénaux. smiley)

          PS : un gamin, ce n’est pas simplement cinq minutes de plaisir et vingt ans d’emmerdes, c’est aussi et surtout une responsabilité.


          • Le Yeti Le Yeti 12 décembre 2013 11:24

            Pétard de smiley ! Ce n’est pas ce que je voulait exprimer.

            Rectif : smiley


          • Le Yeti Le Yeti 12 décembre 2013 18:00

            Bonjour Toni.

            Après ... Faut aussi savoir ce que j’entends par « salopard de libéral » ...
            C’est dans mon profil.
             smiley


          • Fergus Fergus 13 décembre 2013 11:26

            Bonjour, Le Yéti.

            Vous avez raison, l’objectif de 80 % d’une classe d’âge au bac a été une vaste ânerie dans la mesure où cet objectif, devenu politique et non éducatif, a contribué à dévoyer le système d’enseignement.


          • César Castique César Castique 12 décembre 2013 11:24

            « ...Rappelons qu’un analphabète est quelqu’un qui n’a jamais appris à lire ; or s’il existe quelques retraités en milieu rural qui entrent... »


            C’est juste une définition et n’importe qui peut proposer la sienne. C’est sans doute pourquoi l’UNESCO a jugé utile d’en établir une, de l’alphabétisme, qui soit universelle. La voici telle qu’elle figure à la page 161 du Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous 2006 (p. 161) :

            «  Une personne est alphabète si elle peut à la fois lire et écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref se rapportant à sa vie quotidienne  »

            Si l’affirmation de Jean-Paul Brighelli repose sur cette définition de l’alphabétisme - ce qui est probable -, elle est beaucoup moins « incroyable » que vous ne le pensez. Beaucoup moins...

            • Fergus Fergus 12 décembre 2013 17:34

              Bonjour, César.

              Ce que vous dites est vrai, et nombre de personnes, prises en charge par les associations d’alphabétisation, sont considérées comme sorties de l’analphabétisme dès lors qu’en effet elles sont capables de se débrouiller avec la lecture et l’écriture de textes simples en rapport avec leur vie quotidienne. En cela, Brighelli n’est sans doute pas aussi loin de la vérité que le pense l’auteur de l’article, malgré tout le respect que je porte à son expérience d’enseignant et à sa propre définition de l’analphabétisme.


            • appoline appoline 12 décembre 2013 18:49

              Mais peu importe, on s’en fout de la définition, vous pinaillez comme l’éducation nationale en évitant les problèmes bien concrets. L’important, c’est le résultat désastreux de changement de méthode de lecture et d’écriture, c’est le mépris des fondamentaux et des anciennes façons d’enseigner qui pouvaient juste être dépoussiérés, au lieu de cela, ces tocards, ont tout viré, tout massacré. Ils doivent être contents maintenant au vu des résultats plus que minables. 


              il y a 40 ans, il y avait juste les tarés qui loupaient leur scolarité, maintenant c’est une autre affaire, catastrophique

            • Fergus Fergus 12 décembre 2013 19:42

              Bonsoir, Appoline.

              Les « tarés », pas seulement, les dilettantes également ; je suis bien placé pour le savoir, ayant fait partie de cette catégorie qui m’a valu d’abandonner les études en classe de seconde, après une dizaines d’exclusions.

              Pour revenir, plus sérieusement, au sujet, il ne s’agit pas de « pinailler », mais de savoir très exactement de quoi l’on parle, les mots ayant leur importance dans un débat de ce type.


            • Robert GIL ROBERT GIL 12 décembre 2013 11:32

              Depuis les années 70, les gouvernements ont mis en œuvre le saccage de l’Éducation Nationale à la Française, qui était un des meilleurs modèles au monde : par exemple la maternelle avec des enseignants de qualité n’existait dans aucun pays ; on voit aujourd’hui ce qu’ils en font, avec des personnels sous payés, les instits sont encore là mais plus pour longtemps ! Comme disait Sarkozy l’inculte total, pourquoi des maitres avec bac+ 5 pour changer les couches des jeunes enfants ! Les études effectuées en psychologie et en sociologie sur les jeunes cervelles lui étaient passées par dessus la sienne ...........

              voir : PISA : POSONS-NOUS LES BONNES QUESTIONS



              • bakerstreet bakerstreet 12 décembre 2013 14:23
                Robert gil

                Qu’est ce que les bonnes questions : Celles qui ne dérangent pas ?

                Là où voit que les mécanismes de défense sont bien au point !

                Je déteste verser dans l’antagonisme primaire, et reconnait que plein d’enseignants font bien leur boulot, mais ces propos sur l’école maternelle me semble bien relever de la provocation. 
                Sarko est convoqué pour vous forcer à penser dans une direction ;

                Quand on évite la supercherie manipulatrice, on pense par soi même, pas par l’opinion de sarko, le repoussoir, ou du voisin.
                On regarde donc ce qui se fait aileurs, et l’on observe que les enfants dont les pays nordiques et en allemagne sont pris dans le primaire très tard, que les classes maternelles n’existent pas comme en france, avec déjà un livrret scolaire, et déjà un conditionnement à la course à l’apprentissage. 
                Manifestement, elles ne s’en portent pas plus mal, étant en tête de ce classement dont on se gosserait moins, si l’on était en tête......

                Quand à l’intéret de mettre des bac+5 pour surveiller le sommeil des petits l’après midi, après les activités d’éveil le matin, on peut se poser les questions effectivement de l’adéquation, surtout quand on sait qu’une infirmière ou une péricultrice sont plus sensibilisés à la psychologie des tout petits. 

                A quoi peut servir un master de maths ou d’histoire, pour prendre en charge une classe de 4 ans, en n’ayant aucune formation psychologique et pédagogique liée aux fondamentaux de cet age, ou si peu, la question est posée, et vaudrait mieux qu’un haussement d’épaules. 

                Parler de psycho, c’est bien beau, mais alors pourquoi ne pas en faire une pratique.
                 Les sciences cognitives ont révélé que l’apprentissage de la lecture n’était pas compatible avec le dévellopement neurologique d’un enfant de 5 ans. 
                Ca ne fait rien, on continue quand même.
                Ah oui....Méthode semi-globale nous dit on.....

              • Robert GIL ROBERT GIL 12 décembre 2013 15:45

                instit c’est un master d’education ( precedé d’une licence de math, histoire ou autre ) , qui devrait c’est vrai integrer plus de pedagogie. Et maintenant je crois qu’une instit peut meme intervenir au college sous certaines conditions...


              • bakerstreet bakerstreet 12 décembre 2013 17:45

                Master ou pas, ces belles plumes ne servent qu’à impressionner les nigauds, et faire plaisir aux syndicats, en vertue d’un adéquation revendicatrice très française. :

                 L’empilement des années d’études serait valorisable immédiatement par le salaire, quel que soit votre mérite, vos responsabilités, vos qualités, l’adéquation des pseudo études.....

                A une époque pas si lointaine que ça, on faisait l’école normale après le BEPC ( la fin des années 60) A cette époque, pourtant, si je me souviens bien on ne parlait pas d’analphétes ; bien au contraire, l’école française tenait la route

                Il serait intéressant d’ailleurs de resituer historiquement quand est arrivé cette nouvelle donnée...Mais je crois que c’est aux alentours des années 80 que les journaux ont laché cette new sidérante : On avait trouvé un analphabète....J’exagère à peine ! 

                Que la mémoire vous revienne. On devrait garder chez nous les journaux, cela nous ferait relativiser bien des choses.
                Mais on s’habitue à toutes formes de misères, au point de croire qu’elles nous ont toujours accompagnés. 
                Les SDF, par exemple et ce choc de voir des jeunes gens tendre la main ( je ne parle pas des babas cool bourgeois qui faisaient de la musique et tourner le chapeau, mais de l’apparition de cettre vraie misère sociale, qu’on croyait liée aux clodos, comme on les appelait, alors, pour baptiser un style de vie pratiquement choisi)

                Sans doute la misère sociale s’est accompagnée donc de l’analphétisme. 
                Ce qui est dommageable, c’est de s’apercevoir avec le recul, que cette époque charnière, qui aurait du insister justement sur les fondamentaux, tant jamais ceux ci étaient primordiaux, s’est perdue en discours vain, sous le joug de pseudo spécialistes. 

                Vous êtes en pleine tempête, sur votre bateau. 
                Est ce le moment d’essayer une nouvelle forme de navigation
                Pour un marin breton,non. 

                Pour un spécialiste de l’éducation d’alors, oui...
                .Ils lancèrent donc cette foutue méthode glbobale, une ceinture de plomb en guise de bouée de sauvetage, qui n’en finit pas de faire des ravages. 
                Bon, pour compenser, on demanda au capitaine un master d’histoire, ou de géo.....Voir l’intervention à 14 h, de Stanilas de Haene, sur france inter.

                Mais franchement, est ce la peine de voir le haut de l’échelle, quand il manque des barreaux en bas ?
                Des choses si simples sont à faire, et on regarde la lune

              • Le Yeti Le Yeti 13 décembre 2013 07:25

                « c’est vrai intégrer plus de pédagogie. »

                Pas « plus de » mais « de la pédagogie » tout court !!!

                La première fois que j’ai demandé à un enseignant (de collège, il y a une dizaine d’années) combien d’heures de pédagogie le rectorat leur prodiguait avant de les envoyer sur le terrain, il a écarquillé et m’a lancé du tac au tac « Aucune ! C’est à nous d’apprendre sur le tas. Heureusement que les collègues sont là ! ».

                Rien sur la pédagogie à proprement parler, savoir s’exprimer en publique ni gérer un groupe !

                Autrement dit, la démarche de l’académie à l’égard des(futurs) enseignants c’est « Tiens, voila un glaive en mousse, l’arène est là ; va porter la bonne parole et bonne chance ... ».


              • bakerstreet bakerstreet 12 décembre 2013 11:35

                Donc, tout s’explique,et c’est élémentaire mon cher Watson...


                Notre place nulle au classement international ( assez marrant d’un corps qui se complait dans l’évaluation de remettre en cause quand celui ci le dérange) ne s’explique que par un défaut de paradigme. 

                « L’analphabétisme, mais mon pauvre ami, changez de lunettes » voilà à peu près ce qui nous est dit. Tout n’est qu’illusion et mythe, entretenu par les méchants, les jaloux, tous ceux qui ont un compte à régler avec le corps enseignant.

                « Poujadisme anti fonctionnaire », les grand mots, les amalgammes....Tous les fonctionnaires sont conviés à se rassembler pour faire taire les facheux, en hurlant. Mais quoi, au fait ?.... 

                Peut on être juge et partie, voilà la vrai question qui se pose ( et il n’est pas difficile d’y répondre, après cet exercice de style, et d’autoblanchiment.

                J’ai hâte d’avoir l’avis des mécaniciens, sur l’état de la réparation automoblile, et de son coût, en france. 

                Pendant ce temps, at last but no least, un enfant sur cinq sort sans diplome de la machine. 
                Je n’aime pas trop les chiffres, mais il y en a tout de même qui font réfléchir. 

                Pas la peine de consulter une fois de plus ce classement pour apprendre que les petits français n’ont pas 150 jours de scolarité par an, soit une bonne trentaitne de jours de moins que la moyenne européenne....Le plus faible jour de scolarité au monde, pour une journée de travail la plus chargée. 
                Pas la peine d’être un expert en rythmes biologiques, pour voir que c’est fou, voir suicidaire.....


                • claude-michel claude-michel 12 décembre 2013 13:03

                  Grâce a Peillon....ils seront 25%


                  • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2013 14:50

                    Rappelons qu’un analphabète est quelqu’un qui n’a jamais appris à lire ;
                    Non, un analphabète est quelqu’un qui est incapable de faire une lecture intelligente d’un texte ; c’est à dire de répondre après lecture à quelques questions simples sur le sens. Peu importe le temps qu’il a passé à essayer d’apprendre. C’est le résultat qu’on juge.
                    Avec cette acceptation 20% est un pourcentage extrêmement optimiste.


                    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 décembre 2013 16:17

                      Comment appelle-t-on ces gens, comme ce gitan que j’ai un jour rencontré en passant le bac (sur la Seine !) et qui ne savait même pas lire les panneaux routiers ?


                      Pour moi, un analphabète est quelqu’un qui ne peut pas lire et comprendre une phrase comme :
                      « il est interdit de marcher sur les pelouses », pas une phrase de Philippe Sollers !

                    • bakerstreet bakerstreet 12 décembre 2013 16:52

                      Tiens, à 14 heures, j’écoute la « tête au carré » sur france inter, 

                      et j’entend Stanilas de Haene, professeur au collège de france, et spécialiste des sciences cognitives ( ce qui va faire rire certains adjudants de l’enseignement) :

                      Coup de colère de cet homme, qui répète que depuis le temps qu’on sait que l’apprentissage de la lecture par la méthode globale est une anerie sans nom, et nous révélant

                      - Que 75% des instituteurs, malgré la possibilité qu’ils ont de choisir leur bouquin d’apprentissage, continuent à privilégier des manuels dont on sait pertinemment qu’ils sont ineptes, car s’appuyant sur une méthode dont la preuve n’est plus à faire, car induisant les plus graves disfonctionnements (dysothographie, qu’on baptisera dyslexie, pour faire plus propre et se laver les mains)

                      Et voilà pourquoi en france 10% des élèves ont des problèmes de cet ordre, alors qu’ils devraient être de 2 à 3 % comme ailleurs, et selon les statistiques, qui sont ce qu’elles sont, simplement un thermomètre, mais qu’il ne sert à riend de casser, quand il vous dit que vous êtes malade. 

                      Je laisse les moinsseurs me censurer, et taper contre les murs si ça leur chante

                    • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 23:33

                      Les gens du voyage sont mal scolarisés et quittent l’école très tôt.


                    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 13 décembre 2013 18:12

                      En effet et c’est bien normal.
                      L’école, elle, a du mal à voyager.
                      Et ça fait combien de temps que ça dure , ce petit exemple de " maux de la société" ?


                    • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 13 décembre 2013 21:32

                      Pour Emmanuel : il ne s’agit pas d’un préjugé car le problème est reconnu, les enfants des gens du voyage ont une scolarité en dents de scie et aucun suivi chez eux... il existe cependant dans certains départements des missions qui suivent ces enfants, mais les relations avec les parents de ces communautés sont souvent difficiles.


                    • ricoxy ricoxy 15 décembre 2013 13:46

                      Quelqu’un qui voit des caractères chinois sans avoir appris le chinois est aussi un analphabète par rapport au chinois...

                      Mais là n’est pas la question. Le subtil distinguo qu’on établit entre illettrisme et anaphabétisme est artificiel, car en fin de compte les textes, la communication ne servent à sert, puisque c’est mal compris (illettrisme) ou incompris (analphabétisme). Dans les deux cas, c’est un échec.

                      La triste conclusion est que l’Éducation dite nationale ne remplit plus son rôle de formateurs de l’esprit et d’éveilleur de conscience.


                    • Denzo75018 12 décembre 2013 14:52

                      Il n’y a pas qu’à l’entrée au collège qu’il y a 20% d’analphabètes ! Que dire de l’Entreprise ? Les réseaux sociaux ? La blogosphère ...


                      • ottomatic 12 décembre 2013 15:48

                        N’inversez pas la logique des choses.

                        Les problèmes en entreprise etc, c’est le résultat de l’école d’il y a 20 ans, époque ou l’analphabétisme scolaire était négligeable.
                        Imaginez donc ce que donneront les générations qui sont maintenant en 6ieme...

                      • legrind legrind 12 décembre 2013 15:31

                        JP Brighelli a juste tout bon et a toujours dit la même chose ,la vérité, sur la désintégration de l’École (prévue par Alain Finkielkraut dans « la defaite de la pensée » 1986) et c’est la Gauche ( medias, editocrates, fcpe, artistes, associations) qui nous a vendu l’immigration enrichissement, hier encore un ami instit m’a expliqué qu’un père d’ élève « turbulent » ,,on va dire, avait agressé un surveillant (assistant d’éducation) qui avait remis son rejeton à sa place après que ce dernier ait insulté une jeune institutrice (insultes sexuelles) , le père (d’une enfant français) a dit que dans son pays ça se passerait pas comme ça, l’eleve un petit français vient à l’ecole avec un tee shirt « l’Algérie mon pays jusqu’à la mort » mais bon je stigmatise.


                        • ottomatic 12 décembre 2013 15:45

                          « Ainsi Brighelli parle de »20% d’analphabètes à l’entrée au collège«  ! Incroyable pour un »spécialiste« des questions scolaires de son calibre. Rappelons qu’un analphabète est quelqu’un qui n’a jamais appris à lire ; »


                          Et monsieur le gros malin, ça s’appelle comment quelqu’un a qui on appris à lire mais qui est incapable de lire ????????

                          Connaitre les lettres de l’alphabet ne suffit pas à faire un lecteur.
                          Allez faire un tour dans les classes de 6ième... vous verrez que le 20% dont il est question sont bien en dessous de la réalité. On est autour de 40% à 50% des gamins qui ne savent pas lire...
                          Lire : être capable de déchiffrer un texte dans un temps assez cours pour ne pas en avoir oublié le contenu arrivée à la fin....

                          • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 décembre 2013 16:22

                            J’approuve le texte de Fabien Bonaparte sauf son coup de griffe à Philippe Meirieu. Il ne faut pas lui attribuer toutes les âneries dûes à certains spécialistes des « sciences de l’éducation » ou à certains militants pédagogiques.

                            Pour mieux connaître le pédagogue Meirieu, il vaut mieux aller sur son site que de se contenter de l’anathémiser...

                            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 12 décembre 2013 16:26

                              Les mauvaises langues vous diront également que les enfants qui habitent dans une maison où la télé est « cassée » ( faut planquer les cables à ce qu’on m’a dit ) ont de bien meilleurs résultat en lecture si pas sur toute la ligne sauf dans les cas où il y a des problèmes de dyslexie et autres.

                              Mais ça c’est hyper tabou d’en parler hein !

                              Tout comme du fait qu’à Singapour tous les marmots ( ou presque ) doivent porter des lunettes dés six ans pour cause de surconsommation de télé pour cause de manque de plaines de jeu voire d’indisponibilité parentale.

                              Evidemment, on ne risque pas de s’en vanter à la télé non plus !

                              Donc, si vos marmots pataugent à l’école, il y a un moyen hyper simple de le remettre à jour : « casser » la télé.

                              Et quand ils sont plus grands, « casser » les ordis aussi parce qu’à ce niveau là j’en ai entendu pas mal aussi à propos de gamins qui passaient leur vie à fragger en réseau ou de gamines qui passaient leur vie sur les sites sociaux au grand désespoir de leurs géniteurs pas plus malins qu’il ne le faut pour comprendre d’où venait le problème.

                              Et heeeeeeu sans vouloir vous (et MOI itou ) offenser, peut être qu’en limitant notre présence dans les sites chronophages ( vise personne hein ) on augmente EGALEMENT sa productivité !


                              • Xavxav 12 décembre 2013 17:47

                                Je recommande à tous les instits de France d’aller chez leurs élèves pour casser leur télé et leur console de jeu à grand coup de marteau smiley


                              • Le Yeti Le Yeti 13 décembre 2013 07:33

                                une maison où la télé est « cassée »

                                Dia !!! Comment ais-je pu oublier ça !!?
                                BRAVO ! 

                                Et cela touche aussi les adultes mais il est vrai que le principal des ravages est fait sur les enfant dont l’esprit avide d’apprentissage est donc très malléable.

                                Éducation nationale « d’en haut » et merdias ; même combat : plutôt que de brûler les livres autant attaquer à la source et brûler directement les esprits.


                              • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:33

                                En cette période de sinistrose et d’auto-flagellation, il est utile de démonter certaines fausses idées reçues véhiculées par des individus dont l’unique raison de vie (et surtout de la gagner !) est de dénoncer tout et n’importe quoi. Dans la dernière livraison du magazinele point, le chroniqueur, Jean-Paul Brighelli, livre un étonnant point de vue sur la médiocrité des résultats PISA des élèves français. Si la critique du tout-pédagogisme à la Philippe Meirieu est pertinente, certains propos sont inadéquats ou faussés... (4 fautes de ponctuation = - 8 points – est, verbe être : 1 faute entière = – 4 points. Premier paragraphe de l’article : - 12 points).


                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 20:12

                                  Vous n’avez pas l’impression d’être ridicule MdeP ? 


                                • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:33

                                  Ainsi Brighelli parle de "20% d’analphabètes à l’entrée au collège«  ! Incroyable pour un »spécialiste de son calibre" des questions scolaires. Rappelons qu’un analphabète est quelqu’un qui n’a jamais appris à lire ; or, s’il existe quelques retraités en milieu rural qui entrent dans cette catégorie faute de scolarisation dans leur jeunesse, ce phénomène est impossible parmi les jeunes générations, la scolarité étant obligatoire. Au mieux, on parlerait d’illettrés c’est-à-dire de gens qui auraient mal appris à lire ou qui auraient oublié, mais la question n’est pas là. (2 fautes de ponctuation = - 4 points. Deuxième paragraphe de l’article : - 4 points).


                                  • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:34

                                    Car Brighelli a un défaut de taille : il ne connait pas les instructions officielles de l’Education nationale ou il les a lues de travers. « LIRE C’EST COMPRENDRE » proclament depuis toujours les programmes de français ; les fameux 20% d’élèves en difficulté à l’entrée en 6ème ne comprennent pas ce qu’ils lisent bien qu’ils sachent depuis le CE1, au plus tard, déchiffrer ou décoder l’écrit. Les méthodes de lecture entrent peu en compte, c’est le manque de culture littéraire de beaucoup de jeunes qui entraÎne ces statistiques... (2 fautes de ponctuation = - 4 points – Education nationale, nom propre, donc majuscule : 1 faute entière = – 4 points – les programmes proclament = faute entière = 4 points – qu’ils sachent : pas d’accent sur le a, faute entière = – 4 points – entraîne : accent circonflexe sur le i, faute entière = – 4 points. Troisième paragraphe de l’article : - 20 points).


                                    • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:35

                                      Les causes sont aisées à comprendre : jeux vidéos et autres loisirs numériques, dès le plus jeune âge, ont dévalorisé la lecture aux yeux des jeunes. La sociologue Sylvie Octobre a montré que les adolescents lisent de moins en moins, que la lecture se féminise de plus en plus (d’ailleurs qui connaît l’écart réel entre garçons et filles ?). De plus, la société française se paupérise. Coluche nous le rappelait "les riches ont de la place, les pauvres ont des gosses". Les écoles primaires françaises doivent prendre en charge de plus en plus d’enfants désocialisés, livrés à eux-mêmes, rebelles à l’autorité... dont les parents immatures lisent peu, par ailleurs. Le loisir principal d’un sans-emploi, en milieu populaire, n’est pas la lecture mais la télévision... (6 fautes de ponctuation = - 12 points – il connaît : avec un accent circonflexe sur le i, faute entière = – 4 points. Quatrième paragraphe de l’article : - 16 points).


                                      • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:35

                                        Les méthodes de lecture me direz-vous ? Fadaises. Personne n’a jamais vraiment employé les fantasques méthodes dites globales, promues par des Foucambert et autres rigolos utopistes de la période baba-cool. Maîtriser le code écrit c’est déchiffrer, comprendre les correspondances grapho-phonologiques, point barre. J’ai été instituteur de CP, je connais... sur 25 élèves, seuls 3 ou 4 étaient non-déchiffreurs en fin d’année, pour des raisons médico-sociales sans exception (orthophonie, troubles comportementaux, grande pauvreté...). L’école ne peut être tenue pour responsable de tous les maux de la société, en particulier de l’explosion de la misère sociale et culturelle que chacun constate autour de lui... (2 fautes de ponctuation = - 4 points – maîtriser : avec un accent circonflexe sur le i, faute entière = – 4 points. Cinquième paragraphe de l’article : - 8 points).


                                        • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:36

                                          Il ne faut pas être naîf. Dans les grandes villes où poussent des HLM recueillant toute la misère du monde, les résultats sont inférieurs à ceux des petites villes de province, paraît-il (je n’ai pas trouvé de statistiques en la matière). J’ai constaté que dans mon département actuel, mes ex-élèves apprenaient « mieux » que dans mon cher 9-3 où j’ai sévi durant plusieurs années. Et la pédagogie n’y est pour rien. Quant à la 25ème place des petits français aux tests PISA, elle me semble justifiée vue la diversité de notre public et le peu d’attrait pour la littérature des jeunes comme des parents. Ce qui pose d’ailleurs un grave problème : on ne devient autonome sur le plan intellectuel que par des lectures personnelles qui forgent l’esprit critique. Faut-il interdire la vente des TV et des consoles de jeu ? Ceci-dit, rappelez-vous (pour ceux de ma génération) que les premières consoles étaient interdites aux moins de 12 ans dans les années 80... (4 fautes de ponctuation = - 8 points – paraît-il : avec un accent circonflexe sur le i, faute entière = – 4 points. Sixième paragraphe de l’article : - 12 points).


                                          • MdeP MdeP 12 décembre 2013 17:37

                                            Pour conclure, Jean-Paul Brighelli se trompe autant que Meirieu, mais à sa manière. Confusions de vocabulaire, amalgames voire poujadisme anti-fonctionnaires, il n’apporte aucune solution par ailleurs. Il critique, point. En oubliant que la France n’est ni la Chine ni la Finlande tant par sa population que par la conception de l’éducation des enfants. N’importe quel instituteur français vous dira qu’il a plus l’impression d’occuper les enfants que d’enseigner certains jours, vu les comportements perturbés de beaucoup d’entre eux. Est-ce un hasard si les décrets Peillon vont dans le sens d’une impression d’école-garderie ressentie autant par les instits que par de nombreux parents ? L’enjeu concret des années à venir sera de transmettre aux jeunes une culture littéraire permettant autonomie et émancipation culturelle. Avec la pollution du tout-numérique et les problèmes sociaux de trop de familles, la partie s’annonce rude. Cracher sur l’Education nationale ne fera qu’aggraver les choses... proposer des solutions concrètes et agir sur le terrain est plus porteur. Pourquoi M.Brighelli n’irait-il pas animer des ateliers lecture en ZEP ? Le magazine Le Point compte-t-il monter une fondation d’aide aux jeunes pour l’accès à la littérature ? En cas de réponse négative, nous nous passerons de leur avis sur la question à l’avenir. (5 fautes de ponctuation = - 10 points – Education nationale, nom propre, donc majuscule : 1 faute entière = déjà comptéeLe Point, nom propre, donc majuscule : 1 faute entière = – 4 points. Septième paragraphe de l’article : - 14 points).

                                            Total : - 86 points. Une copie est notée sur 20. Chacun fera le compte.

                                            Ce ne sont pas les élèves le problème de l’Ecole française. Ce sont les enseignants.


                                            • TSS 12 décembre 2013 19:06

                                              L’auteur ne parle pas d’orthographe mais de compréhension de texte !!

                                              quand j’étais à l’école l’orthographe était cataloguée comme la « science des ânes. »


                                            • tf1Groupie 12 décembre 2013 19:08

                                              Ces commentaires sont vraiment d’un NAZE FdP !!!

                                              Vous ramenez la réflexion au niveau de la coquille/faute de frappe.

                                              Comme quoi on peut avoir un bon niveau d’orthographe et être complètement stupide !


                                            • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 20:08

                                              Merci pour votre attention à mon égard ; mais vous confondez erreurs de frappe et erreurs d’orthographe. Des fautes il y a en même sur le site du ministère education.gouv (et non éducation !)...


                                            • tf1Groupie 12 décembre 2013 22:07

                                              Ah parce qu’une faute de frappe ne donne pas une faute d’orthographe ?

                                              Bon , mais excusez-moi d’essayer d’élever le niveau Bonaparte ; restez-en à décortiquer les accents et les virgules c’est certainement le fond du sujet ...


                                            • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 23:34

                                              tf1Groupie : un point pour vous, je m’égare à répondre à des bêtises. Mais je sais que vous êtes là pour me remettre dans le droit chemin.


                                            • Xavxav 12 décembre 2013 17:44

                                              Donc si j’ai bien compris votre article, si les élèves ont des résultats si médiocres aux tests PISA, c’est à cause des jeux vidéo et des enfants livrés à eux-mêmes. 

                                              Mais dites moi... Ne jouent-ils pas aussi aux jeux vidéo, les petits finlandais ?

                                              • bakerstreet bakerstreet 12 décembre 2013 18:07

                                                Quand à ces propos abscons et pleins de méandres sur la différence qu’il convient de faire entre analpabétisme et illetrisme, dignes d’un concil de cardinaux au vatican, ils sont assez révélateurs de l’irrationalité du débat, refusant de traiter ce qui dérange vraiment. 


                                                Mais refusant même de le nommer. 
                                                « Ca n’existe pas, ça ne peut exister, ou alors les chiffres sont faux, ou on le saurait, ou ça n’a pas changé en fait »
                                                Exercice digne de Queneau, ou d’un contorsioniste ! 

                                                Mais tout le monde sait que le roi est nu ! 
                                                Pourtant, certains continuent à prétendre qu’il est bien fringué ! 
                                                J’entendais un prof de fac dernièrement , dire qu’il était obligé de choisir son vocabulaire pour être simplement compris, et de faire des cours de grammaire et d’orthographe à ses élèves en littérature, qui d’ailleurs ne lisent plus, se contentant de résumés chippés sur le net. 

                                                Voilà où l’on en est, en haut de l’échelle. 
                                                Quand au bas.....



                                              • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2013 18:51

                                                J’entendais un prof de fac dernièrement , dire qu’il était obligé de choisir son vocabulaire pour être simplement compris, et de faire des cours de grammaire et d’orthographe à ses élèves en littérature, qui d’ailleurs ne lisent plus, se contentant de résumés chippés sur le net.
                                                Pour ça je confirme, mes dernières années en fac furent plutôt compliquées. Bien qu’enseignant les sciences j’étais obligé de revoir mes textes à la baisse dans le sens d’un appauvrissement du vocabulaire, de l’emploi de phrases extrêmement courtes, etc. etc. Quant aux exemples, pour illustrer mon propos, j’en étais arrivé au point de ne plus être capable d’en présenter dans la mesure ou ce genre d’information présuppose des connaissances extérieures au sujet.
                                                Autre anecdote : les sujets d’examen commençaient souvent par « Tout document interdit sauf le cours polycopié ». A la suite de quoi environ 25% des candidats posaient la question de savoir si on avait droit au cours polycopié et 25% demandaient si on pouvait utiliser des documents autres que ce cours. Des formules comme « au plus un » ou bien « plus d’un » étaient confondues ou incomprises. Je crois qu’à la fin nous étons autant bloqués par le niveau du langage que par le niveau scientifique.
                                                Nous arrivions, en pratique à communiquer des savoir-faire par imitation , des sortes d’automatismes et c’est à peu près tout. Nous étions en train d’évoluer vers un enseignement pavlovien.


                                              • TSS 12 décembre 2013 19:10

                                                Par Abou Antoun

                                                l’éducation nationale charcute les notes pour obtenir son quota de 85/90% au bac et ensuite

                                                elle met en place des classes de mise à niveau en 1ère année de fac.... !!


                                              • Yohan Yohan 12 décembre 2013 22:01

                                                C’est effectivement très réducteur d’accuser les jeux vidéos. Moi j’accuserai plutôt un certain laxisme général qui commence dans la cour de récré dès la maternelle. Les minots qui se foutent des peignées dans la cour et pendant ce temps là, les surveillants qui sirotent leur café bien au chaud dans le préau en regardant ailleurs. Le pli étant pris, on retrouve ce genre de comportement dans les salles de classe quelques années plus tard où bon nombre d’instits ont déjà démissionné face aux élèves turbulents. Revoyez la journée de la jupe avec Adjani, c’est comme ça que ça se passe dans pas mal de bahuts de banlieue. Dixit mon pote AS papy lui aussi mais qui ne se cache pas derrière son petit doigt pour dénoncer la résignation chez les enseignants.


                                              • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2013 17:52

                                                Bonjour MdeP,
                                                Voulez-vous dire que la plupart des enseignants n’obtiendraient pas ce bon vieux ’certif’ ? Qu’ils seraient disqualifiés par une note éliminatoire en orthographe ?


                                                • MdeP MdeP 12 décembre 2013 19:24

                                                  MdeP @ Abou Antoun

                                                  Je dis simplement que la baisse du niveau est notable dans le corps enseignant. J’ai lu sur un cahier de mon petit-fils, écrit par la maîtresse de CP, sur la page de présentation « Recueil de champs et de poésies ». La suivante, du CE1, ne faisait pas la différence entre les participes passés et les infinitifs. 
                                                  J’ai appris à lire à mon petit-fils (entre mi-janvier et mai) car l’enseignante utilisait la méthode globale qui est toujours utilisée par certains enseignants, contrairement à ce qui est écrit dans cet article.
                                                  Ce que je voudrais surtout souligner, c’est que les bons résultats obtenus auprès des élèves le sont grâce à l’investissement des parents qui anticipent, parfois, sur le programme scolaire. Il n’y a pas de miracle. Il faut du travail même si certains enfants sont plus favorisés intellectuellement 
                                                  Mais, de bons enseignants, de bons programmes, me semblent la base d’une bonne instruction publique.
                                                  Vous me demandez si les enseignants d’aujourd’hui décrocheraient seulement le « certif » : c’est pas gagné, sans médire.


                                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 20:14

                                                  Pour MdeP : cinq fautes d’orthographe dans une copie du CAPE ou du CAPES et c’est l’élimination directe... et rendez-vous utile, allez faire du soutien scolaire au lieu de râler après les autres.


                                                • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2013 20:40

                                                  Je dis simplement que la baisse du niveau est notable dans le corps enseignant.
                                                  Il n’y a pas de miracles. C’est une crise de recrutement que nous vivons. Les étudiants les plus brillants font tout sauf de l’enseignement.
                                                  Il n’en a pas toujours été ainsi.


                                                • Abou Antoun Abou Antoun 12 décembre 2013 20:47

                                                  Soyez beau joueur Morice Bonaparte, nul ne doute que vous soyez capable de trouver vos fautes et de les corriger, mais le fait est que vous avez envoyé vote texte sans le relire deux fois, trois fois. C’était une précaution à prendre spécialement compte tenu du sujet. Maintenant si je suis un défenseur du certificat d’études comme examen d’entrée dans le secondaire (sans rire) on aurait pu l’adapter et diminuer l’importance de certaines disciplines (comme l’orthographe). L’élimination pour 5 fautes pleines était une erreur. On peut être inventif, créatif voire brillant sans être très bon en orthographe. Toutefois, corriger ses propres textes (merci les traitements de texte) manifeste une exigence de rigueur qui devrait être une qualité de tous les enseignants.


                                                • MdeP MdeP 12 décembre 2013 21:24

                                                  MdeP @ morice bonaparte

                                                  Non seulement c’est l’élimination directe mais, en plus, on est en droit de se demander comment un nullard peut se présenter aujourd’hui à un CAPES. Comment passe-t-il les obstacles, si ce n’est par la triche organisée pour favoriser et placer dans les meilleurs emplois, bien sûr, les enfants des familles aisées, loin d’être les plus performants ? Soyons clairs : un enfant de 11 ans qui faisait 5 fautes dans sa dictée n’était même pas admis en 6ème, dans les années 60 ! Son orientation se faisait vers le « Certificat d’études primaires » et l’apprentissage, en suivant, à 14 ans. 
                                                  A force de piper les dés, notre société formée et gérée par des médiocres est, aujourd’hui, au fond du gouffre.



                                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 23:19

                                                  Mais heureusement vous êtes là pour sauver notre jeunesse si j’ai bien compris... 


                                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 12 décembre 2013 23:21

                                                  Allez j’avoue je suis le frère caché de Peillon, vous avez vu juste ! Vous pouvez prendre votre lexomil et dormir en paix à présent.


                                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 13 décembre 2013 00:07

                                                  Abou Antoun : c’est le contenu de l’article qui compte ; de plus sans paraître prétentieux les erreurs d’accents et de majuscules relevées par la dame sont ridicules... MdeP s’occupe comme elle le peut mais elle serait plus utile dans une association de soutien scolaire...


                                                • MdeP MdeP 13 décembre 2013 01:34

                                                  MdeP @ morice bonaparte

                                                  Rien n’est ridicule dans mon relevé. 
                                                  Au fait, quelle différence, en effet, entre « Omar m’a tué » et « Omar m’a tuer » ? Juste que la mise en évidence de l’innocence d’un accusé à tort. 
                                                  Pour revenir à ce que je viens de dire plus haut, à savoir que la baisse de la notation a, essentiellement, profité aux enfants très moyens des familles aisées qui ont pu, ainsi, passer et obtenir un bac, même très difficilement et accéder en fac. Savez-vous qu’en fac de droit, même avec 150 de QI (une jeune fille inscrite sur Nice), vous avez peu de chances de passer en 2ème année si vous n’êtes ni fils ni fille de juriste et pas susceptible de reprendre un cabinet ou une étude (discours d’accueil d’un prof de fac à ses 600 étudiants qu’il engageait à quitter l’amphi, tout de go. J’y étais.) ? Les examens sont pipés de A à Z. Le système est fermé : c’est une corporation qui protège ses avoirs au-delà de ses murs, car ce sont bien les juges, tant du siège que du parquet, les avocats, les huissiers, les notaires qui gèrent le foncier du territoire. Ne sont « reçus » que parents et alliés de la corporation. N’en déplaise à beaucoup de ce que je dénonce. 
                                                  Pour revenir à nos enfants en difficulté de lecture au collège, il faut aussi tenir compte d’un paramètre : l’école a perdu de son attrait car, au-dehors, les enfants sont au numérique et c’est tellement plus amusant. L’Ecole française, en complet décalage sur notre temps, doit passer au numérique pour redonner de l’intérêt à l’étude.


                                                • Le Yeti Le Yeti 13 décembre 2013 07:54

                                                  « mais le fait est que vous avez envoyé vote texte sans le relire deux fois, trois fois. »

                                                  Globalement, pour en revenir au sujet, il ne faut pas regarder par le petit bout de la lorgnette.

                                                  L’orthographe est une chose, la grammaire en est une autre et la réflexion et sa construction en sont une troisième.

                                                  J’ai écrit trois articles sur Agoravox ; lisez-les (indépendamment du contenu) ...
                                                  Je les ais relus deux ou trois fois chacun mais ayant encore la tête dans le guidon, j’ai laissé passer toute une charrette (pour l’échafaud ?) de fôtes : fautes de frappes, oublis, confusions ou ’raccourcis’ courants mais le discours est réfléchit, construit et argumenté. (Après, qu’il soit juste ou non est une autre question !)

                                                  La forme est secondaire (ce qui ne signifie pas pour autant ’sans importance’ !) ; c’est bien le fond et l’efficacité qui importent vraiment.
                                                  Véridique : il y a deux ans j’ai vu quelqu’un (25-30 ans) « caler » devant la lecture d’une notice IKEA !!! (convenablement traduite.)

                                                  Il me semble que c’est surtout cela que Morice mets en avant.


                                                • tf1Groupie 13 décembre 2013 13:35

                                                  Alors ça le coup du numérique c’est une très mauvaise explication.

                                                  Depuis qu’on est passé à la calculatrice beaucoup d’élèves ne font plus l’effort de travailler le calcul mental.
                                                  L’outil (numérique) ne remplace pas la réflexion.

                                                  Mais les élèves disent :
                                                  - à quoi sert de savoir utiliser une échelle : il y a le GPS.
                                                  - à quoi sert de savoir tenir ses comptes : Internet vous dit ce qu’il reste sur votre compte
                                                  - à quoi sert de comprendre ce qu’est un taux d’intérêt : c’est le boulot du banquier !!!

                                                  Donnez des excuses aux enfants, ils seront toujours ravis (enfin, pas tous heureusement)


                                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 13 décembre 2013 21:36

                                                  TF1groupie : décidemment vous êtes beaucoup plus intéressant qu’il y a quelques temps ; attention cependant à ce que l’on entend par « culture numérique »...


                                                • averoes 14 décembre 2013 17:36

                                                  Bonjour MdeP.

                                                  Si votre propos consiste à dénoncer une criante baisse du niveau des enseignants, notamment du primaire, bien qu’une méfiance à l’égard des généralisations relève d’un esprit de sagesse, je ne peux qu’exprimer mon assentiment à cette entreprise, arguant de mon propre témoignage, en tant que membre de cette communauté.

                                                  En effet, mon âme s’écorche chaque jour, lors de mon passage dans cette salle des maîtres, haut lieu de la vacuité des discours de mes collègues, à telle enseigne que la réduction du temps de ma présence dans cet antre de l’ineptie est devenue pour moi un réflexe de salubrité personnelle, tant l’indigence culturelle conjuguée à une certaine myopie intellectuelle s’érigent en doxa encouragée même parfois par certains formateurs. D’aucuns, parmi ces derniers, poussent l’impudence à son paroxysme en s’hérissant devant celui ou celle qui aurait tendance à s’exprimer avec emphase ou à manier des concepts plus ou moins savants dans sa rhétorique. C’est ce dont on m’a fait grief dans la rédaction de mon mémoire professionnel, en vue de ma titularisation dans le poste de professeur des écoles, avec cette remarque laconique : « Vous n’êtes ni psychologue, ni sociologue pour évoquer ces aspects dans votre mémoire. » Traduisez : « Les étudiants ayant une certaine consistance intellectuelle n’ont pas de droit de cité dans notre communauté. »

                                                  Laconique, insisté-je, car demander un argumentaire intellectuellement soutenable à ces gens revient à profaner la pâleur de leur psyché ; ils n’hésiteront pas à interpréter cette demande légitime comme une atteinte à leur pseudo intégrité morale et à leur supposée honnêteté intellectuelle. Et alors là, vous vous exposez à l’ire d’un dieu acculé devant les limites de ses prétentions et mis à nu devant ses insuffisances.

                                                  Car que disais-je dans ce mémoire ? Pour schématiser, j’évoquais une possible corrélation entre l’impact d’une réalité socio-économique et du contexte psychologique de l’élève et certaines difficultés scolaires qu’il pourrait éprouver, ce que justement vient de révéler les résultats de l’enquête PISA. Loin de moi la prétention d’être devin, mais l’évocation de ces aspects me paraissait aller de soi.

                                                  Laissez-moi vous dire pour finir que la plupart de mes collègues, et c’est un euphémisme, pour ne pas dire tous, ignoraient totalement l’existence de ce baromètre mis en place par les pays de l’OCDE pour surveiller le suivi des acquis des élèves. Là n’est pas le plus grave, mais le plus inquiétant c’est que la simple évocation de ce genre de discussion dans cet antre de l’ineptie qu’est la salle des maîtres suffit amplement pour provoquer l’ennui dans l’esprit de ces hussards de la onzième heure. C’est des dernières promotions des supermarchés, de leur lieu de vacances, du dernier tube de Patrick Bruel, de l’élection de miss France… qu’ils veulent (je devrais dire « elles ») alimenter leurs discussions.

                                                  Mais attention, que l’on ne se méprenne guère sur les interprétations de cet amère constat. Ça n’est pas parce qu’une partie du personnel, chargé de la transmission des savoirs, brille par sa médiocrité que les problèmes relatifs à l’échec scolaire trouvent leur origine uniquement dans cet état de fait. Il est, au demeurant, rare qu’un phénomène soit attribué à une cause unique, c’est souvent la conjonction de plusieurs facteurs qui en sous-tend le déterminisme. Et à cet égard, ne convient-il pas, en vue d’un diagnostic juste, d’interroger les politiques passées en matière d’urbanisme, notamment la gestion des attributions de logements pour les populations immigrées, l’attitude de certains Français autochtones enclins à prendre la poudre d’escampette des quartiers et des établissements scolaires fréquentés par les élèves issus de l’immigration, faisant ainsi le lit de la ghettoïsation et l’absence d’une mixité sociale, l’absurdité de la présence de certaines matières dans les programmes scolaires, notamment au niveau du primaire, la lourdeur de certains contenus disciplinaires, l’éducation défaillante de certains milieux, l’hégémonie de la culture de l’image véhiculée par les jeux vidéo, le réflexe soixante-huitard de certains pédagogues qui, sous couvert de mettre l’élève au centre du dispositif pédagogique, ont mis à mal la culture de l’effort… ? Bref, panser les plaies d’une société qui va mal est un « vaste chantier », comme disait De Gaulle.

                                                  Bien cordialement.


                                                • MdeP MdeP 14 décembre 2013 19:03

                                                  MdeP @ averoes

                                                  Bonsoir.
                                                  Vous avez raison de dire que l’Ecole n’arrive pas à enrayer le déterminisme social pour beaucoup d’enfants. 
                                                  Je voudrais juste vous apporter mon propre témoignage : il n’y a pas que les enfants d’immigrés qui sont touchés par ce drame. 
                                                  J’ai, dans ma propre famille, un décrocheur depuis plus de cinq ans (il ne va plus à l’école depuis plus de cinq ans). Après presque trois ans de cette situation et une approche de siou, je suis arrivée à le tester pour savoir où il en était et tenter de le remettre à flot car, officiellement, il était victime de violences scolaires ! Bilan : lire et écrire avec un niveau de CE2. Par contre, grosse surprise : le jeune s’est avéré incapable de faire la moindre opération de calcul basique. Je lui ai donc appris à faire additions, soustractions. Pour les multiplications et divisions, je lui ai demandé de revoir les tables, bien sûr. Au bout de quelques jours, toujours rien. J’ai insisté devant sa mère qui a balayé l’affaire d’un « avec les calculettes, il en a pas besoin ». 
                                                  Faut-il en venir aux mains avec les parents pour instruire leurs enfants ? 
                                                  Gros clash dans la famille. 
                                                  Ce jeune, de 19 ans aujourd’hui, joue toute la nuit sur des jeux vidéos et dort la journée sans que sa propre mère en soit le moins du monde dérangée.
                                                  Fort heureusement, il a gardé les brouillons des calculs...
                                                  Des tiers ont posé d’autres cartes sur la table pour essayer, à leur tour, de lui entrouvrir la porte sur sa vie. Peine perdue. La mère ne lève même pas le petit doigt pour son propre fils.
                                                  Alors, oui, c’est vrai, il y a une baisse notable dans le corps enseignant. 
                                                  Mais il faut bien reconnaître que, côté parents, c’est carrément l’apocalypse. Et que côté médiocrité il n’y a pas de frontières.
                                                  Je suis dégoûtée.


                                                • tf1Groupie 14 décembre 2013 22:12

                                                  @ Morice B. (ne pas confondre avec l’autre Morice),

                                                  ce n’est pas parce qu’on est en fort désaccord sur certains sujets qu’on ne se comprend pas sur d’autres.

                                                  L’essentiel c’est d’accepter le débat


                                                • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 16 décembre 2013 00:09

                                                  tf1groupie : tout à fait d’accord avec vous


                                                • tf1Groupie 12 décembre 2013 19:11

                                                  Ce chiffre de 20% est effectivement complètement ridicule.

                                                  Mais Brighelli est un spécialiste de la phrase choc et du buzz.
                                                  Il ferait mieux de travailler à Paris Match plutôt que dans l’enseignement.

                                                  Il fait partie de ces faux lanceurs d’alerte qui polluent le débat, déjà bien pollué, sur l’E.N.


                                                  • non667 12 décembre 2013 19:35

                                                    20%d’analphabètes ?
                                                    pas de lézard ! c’est étudié pour . point barre !


                                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 12 décembre 2013 20:13

                                                      Il me semble qu’on confond plusieurs problèmes.... On le sait .. depuis Jules Ferry, il y a 8 à 10% d’enfants qui ont des pathologies de l’apprentissage, dyslexiques, dysgraphiques, dysorthographiques, etc.

                                                      L’orthophonie ne peut pas tout, ils peuvent apprendre aussi bien que les autres, si les enseignants ont été formés spécifiquement pour ces élèves. Ces méthodes nécessitent du temps, de petits effectifs ; la « massification » est incompatible avec cette aide pédagogique quasiment individualisée que nécessite ces élèves.

                                                      Il se trouve que la formation des enseignants dans ce domaine est laissée à la bonne volonté des enseignants eux-mêmes. Aide toi, le ciel ne t’aidera pas.

                                                      Ensuite, il faut remarquer que les pays les plus performants sont souvent des pays qui ne connaissent pas, comme nous, 40 ans de chômage endémique.

                                                      Sur le plan de la motivation pour faire des études, se concentrer, apprendre, faire des efforts, lâcher sa console pour mettre le nez dans ses leçons, ça aide d’avoir « l’environnement » optimiste quant à l’avenir.

                                                      Or, les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde, les discours tenus devant les enfants ne sont des plus motivants.

                                                      Les choses ont clairement basculées, il y a une quinzaine d’années, quand les aînés à bac +2 ou + 5, se sont retrouvés travailler à MacDo ou sur des CDD, ... ou à Pôle emploi. C’est pas très motivant non plus comme exemple.

                                                      D’autant que vendre de la drogue permet de rouler en BMW en sachant compter, à défaut de savoir lire.

                                                      Sur cette base dépressive et de démotivation généralisée, les marchands de loisirs ont fait carton plein !

                                                      Si vous voulez comprendre la situation, regardez cette carte de la France , la 2e dans l’article, elle montre la France industrielle de 1968, et ce qu’il en restait en 2008..., les choses ne sont pas arrangées depuis, je pense que nous en sommes d’accord :

                                                      « L’extermination de l’industrie française »

                                                      Autour de l’industrie, il y avait des services, publics et privés. Quand une entreprise disparaît, ils disparaissent aussi. Sans parler de l’agriculture, victime des bas salaires ailleurs et de la main mise des centrales d’achat des grandes surfaces... Une économie ne peut reposer uniquement sur le tourisme.


                                                      • heliogabale heliogabale 12 décembre 2013 21:05

                                                        On ne va pas me faire croire que l’E.N produisait moins d’analphabètes il y a 20, 30 ou 50 ans...

                                                        Il y a 50 ans, il n’y avait pas le collège unique, on pouvait donc se débarrasser des plus mauvais élèves dès la fin de la sixième...

                                                        De plus, il y avait le service militaire...le contingent illettré était plus ou moins remis à niveau...

                                                        Aujourd’hui ce sont les tests effectués lors du JAPD qui permettent de recenser les adolescents en difficulté.

                                                        Généralement, on les convoque juste après afin de leur proposer une remise à niveau (contre un enrôlement)

                                                        N’en déplaise à Brighelli, le système éducatif français a toujours été inégalitaire : les politiques de massification (pourquoi pas après tout ? Dans le cadre de la mondialisation, former des cadres de haut niveau en grande quantité peut être un atout) ont en partie échoué...Tout ce qu’il propose, c’est de mettre la poussière sous le tapis.


                                                        • urigan 13 décembre 2013 18:02

                                                          "Il y a 50 ans, il n’y avait pas le collège unique, on pouvait donc se débarrasser des plus mauvais élèves dès la fin de la sixième.« Faux !
                                                          Les 80% des non-admis en sixième passaient le certificat d’études primaire. les meilleurs pouvaient aller au »cours complémentaire« et finir à l’école normale d’instituteurs, ou passer les concours poue entrer au »centre d’apprentissage«  et obtenir un Certificat d’Aptitude Professionnelle ou entrer au Lycée Technique et finir avec un BTS. Les autres entraient en apprentissage chez un patron, et certains sont devenus patrons eux-même.
                                                          Donc, on ne se débarrassait pas des »mauvais élèves« , puisque ceux-ci faisaient les forces vives de la nation et on permis à la France de se redresser après la guerre.
                                                          Les »bons élèves« allaient au Lycée général et 25% d’entre-eux (l’élite ») avaient accès à l’enseignement supérieur.
                                                          Tout le monde était alors casé selon ses capacités...... et trouvait du travail.


                                                        • Abou Antoun Abou Antoun 13 décembre 2013 22:59

                                                          On ne va pas me faire croire que l’E.N produisait moins d’analphabètes il y a 20, 30 ou 50 ans...
                                                          La liste de mes ’chers disparus’ s’allonge d’année en année, et je suis conservateur. Je garde donc des correspondances de gens qui n’avaient que le certif. ou au mieux le BEPC Il faut voir le niveau de langue, la clarté de la pensée, et pour finir l’orthographe.
                                                          L’enseignement d’antan se fixait sans doute des objectifs plus modestes mais les atteignait très certainement.
                                                          Je ne dispose pas de statistiques irréfutables, mais je dirais seulement que j’ai l’impression que si, l’E.N. d’aujourd’hui fabrique plus d’analphabètes que celles d’hier et d’avant-hier.


                                                        • jocelyne 15 décembre 2013 18:03

                                                          Bsr Urigan « Tout le monde était alors casé selon ses capacités...... et trouvait du travail.
                                                           » oui mais il y avait du travail pour les jeunes en échec, aujourd’hui certe l’école a changé mais aussi et surtout le marché du travail ou le niveau requis notamment en langue est très élevé , aujourd’hui envisager une carrière dans le privé sans maitrise de l’anglais est totalement illusoire.


                                                        • politzer politzer 13 décembre 2013 02:15

                                                          bonjour

                                                          Oui c est indiscutable 30 ans passé dans le milieu des établissements d enseignement m ont convaincu de la justesse des remarques du rédacteur.
                                                          Seul point aveugle qui est suggéré mais jamais abordé : l origine dernière des difficultés rencontrées par « certains » élèves !
                                                          Or tout le monde le sait : il s agit des enfants issus de l’immigration et de familles pas ou peu francophones ou de familles éclatées (où le père s est débiné) ou de familles pléthoriques, etc.
                                                          voilà résumée grossièrement l origine du piètre résultat pisa français.
                                                          Il n y a pas de solution scolaire à cette situation qui coûte déjà beaucoup d argent pour peu de succès.
                                                          Moi je n hésite pas à dire ouvertement comme Georges Marchais le « couilleux » : il faut stopper et vite les flux migratoires , un poin t c est tout !


                                                          • simir simir 14 décembre 2013 09:12

                                                            Marchais n’a jamais dit cela.

                                                            Il s’élevait simplement simplement contre le fait que les autorités les plaçaient tous dans des villes communistes comme Vitry alors qu’il aurait mieux valu les répartir.
                                                            En mettre un peu à Neuilly sur Seine par exemple.
                                                            Bien des démentis et explications ont été publiés sur différents sites à tendance communiste, mais, passez muscade, c’est bien mieux de salir.

                                                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 09:16

                                                            Il est étonnant depuis le temps que sont publiées des études sur l’école, que personne n’ait songé à poser aux élèves des questions simples :

                                                            * « A quoi sert l’école en général ? »

                                                            * « A quoi te sert l’école, à toi ? »

                                                            Au moins, on partirait de la motivation des élèves, de leur perception du rôle de l’école, et cela expliquerait sans doute pas mal de choses....
                                                            Mais vous pouvez essayer de poser ces questions autour de vous, vous verrez bien les réponses...


                                                            • julius 1ER 13 décembre 2013 10:49

                                                              Cracher sur l’éducation nationale ne fera qu’aggraver les choses... proposer des solutions concrètes et agir sur le terrain est plus porteur. Pourquoi M.Brighelli n’irait-il pas animer des ateliers lecture en ZEP ? Le magazinele point compte-t-il monter une fondation d’aide aux jeunes pour l’accès à la littérature ? En cas de réponse négative nous nous passerons de leur avis sur la question à l’avenir.

                                                              @ l’auteur
                                                              il est toujours pertinent de remettre les choses en perspective, il est certain que beaucoup s’emploient à noircir le tableau afin de masquer leurs propres turpitudes !!!!

                                                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 20:08

                                                                Brighelli est prof de maths, pas prof de Français...


                                                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 20:09

                                                                Brighelli est prof de maths, pas prof de Français...


                                                              • Jason Jason 13 décembre 2013 10:54

                                                                Une société a une éducation qu’elle mérite ou qu’elle se donne.

                                                                Faisons en sorte que la population voie en l’éducation une chose enviable, et non une corvée, ou, au mieux, un problème. Bref, que son intérêt soit stimulé. Comment ? Par des ateliers ouverts à tous, par l’apprentissage en commun, par l’action des mairies, des bénévoles, de tous ceux qui « savent » et pensent que le savoir qui n’est pas partagé n’est qu’un vain ornement de l’esprit.

                                                                Applatissons la pyramide de l’enseignement, diminuons la concurrence, multiplions les essais divers, et renvoyons les « experts » à leurs grimoires. Dont les Brighelli donneurs de claques et de leçons.

                                                                Pour faire cesser l’illettrisme il faut que la lutte contre ce fléau devienne une cause nationale. Dans mon département, le Conseil régional en parle, mais gegarde le plafond en attendant quoi ? Museler les syndicats d’enseignants qui surfent tantôt sur la pédagogie, tantôt sur les avantages matériels de leurs adhérents ou leur luttes de pouvoir.  En Allemagne, les fonctionnaires n’ont pas le droit de faire grève. Et l’éducation ne se porte pas plus mal. Y a-t-il une piste à explorer ?

                                                                Je sais, ce sont des chimères, et je parle d’une autre forme du vivre et apprendre ensemble. Autant de choses qu’une économie ravageuse n’encourage pas. En fait, je rêve d’un autre monde.


                                                                • Manu Manu 13 décembre 2013 12:02

                                                                  @ Jason

                                                                  Je ne vois pas le rapport entre l’exercice du droit de grève et qualité de l’éducation. Il semble qu’on s’accorde sur une dégradation de la qualité de l’éducation : les enseignants étaient-ils privés du droit de grève quand c’était mieux ?


                                                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 20:11

                                                                  Jason,
                                                                  En Allemagne, il y a de l’emploi.
                                                                  Vous n’attirez pas les mouches avec le vinaigre de Pôle emploi (sans s, ce qui prouve qu’en haut lieu, on ne s’attend pas à ce qu’il y en ait beaucoup).


                                                                • Jason Jason 13 décembre 2013 20:29

                                                                  Fifi,

                                                                  « En Allemagne, il y a de l’emploi. » Oui, pour ceux qui ont deux jobs. Et puis le taux de pauvreté est supérieur à celui de la France.

                                                                  P.S. Le statut des fonctionnaires n’a rien à y voir.


                                                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 décembre 2013 09:48

                                                                  Je n’ai jamais dit que les emplois en Allemagne étaient bien payés, j’ai dit qu’il y avait de l’emploi, ce n’est pas la même chose !

                                                                  Avec tous les loisirs et occupations ludiques qui envahissent les journées des enfants, pourquoi voulez-vous qu’ils sacrifient leur belle jeunesse et leurs plaisir pour se retrouver à Pôle emploi ?
                                                                  C’est ce que pensent beaucoup d’enfants, posez leur la question.


                                                                • Manu Manu 13 décembre 2013 11:49

                                                                  Si je suis plutôt d’accord avec l’article en général, le sous-entendu de l’implication systématique de la télévision ou du jeu vidéo demande à être approfondie : avez-vous des sources montrant une corrélation quelconque entre pratique du jeu vidéo et échec scolaire ; idem pour la télévision ?

                                                                  Chaque génération considère avec suspicion la nouveauté.

                                                                  Ainsi la télévision, les jeux vidéos, et j’imagine les mangas sans oublier internet seraient source de tous les maux.
                                                                  Évidemment, les reformes permanentes des programmes et rythme scolaire, la qualité des enseignants n’y seraient pas pour grand-chose.

                                                                  J’aurais pourtant tendance à croire le contraire.

                                                                  Quand j’étais plus jeune — avant la généralisation des consoles de jeu — il était mal vu de jouer au carte, voire de lire (parce que c’était plus sain de jouer dehors).

                                                                  Autre temps autres mœurs !


                                                                  • MdeP MdeP 13 décembre 2013 13:37

                                                                    MdeP @ Manu

                                                                    Bonjour Manu. Je suis comme vous à me questionner sur l’impact des jeux vidéos (plus précisément) et notamment s’ils seraient, non plus en corrélation, mais directement responsables du décrochage scolaire des jeunes que je perçois plutôt comme un grand découragement. A l’école, on perd. Au jeu vidéo, l’on gagne facilement et l’on retrouve sa dignité. C’est un constat qui me semble dur et, en tout cas, à vérifier.
                                                                    La télé pour les générations précédentes a été accusée de produire des élèves fatigués, passifs et non critiques : des poissons rouges, en résumé.

                                                                  • MdeP MdeP 13 décembre 2013 15:44

                                                                    MdeP @ Manu

                                                                    Je dis bien que la pratique du jeu vidéo serait, peut-être, responsable du décrochage de l’élève (celui qui ne va plus du tout à l’école) et non de son échec scolaire.

                                                                  • Manu Manu 13 décembre 2013 16:11

                                                                    @ MdeP

                                                                    Dire que l’on gagne facilement au jeu vidéo, c’est comme dire qu’il est facile de gagner aux échecs.

                                                                    C’est oublier qu’un jeu vidéo, c’est d’abord un jeu.

                                                                    Je pense que c’est méconnaître profondément tout un pan culturel actuel. J’insiste sur le l’adjectif culturel. Des univers entiers se construisent autour du jeu vidéo, ni plus ni moins qu’autour de n’importe quelle bonne histoire issue d’un livre ou d’un film. Il existe évidemment de fort mauvais jeux, à l’instar des livres et des films.
                                                                    Toutefois, rester sur des préjugés empêche d’embrasser tout une culture, donc, et par la même limite nécessairement la compréhension que l’on peut avoir des jeunes (et moins jeunes) d’aujourd’hui.


                                                                  • MdeP MdeP 13 décembre 2013 19:24

                                                                    MdeP @ Manu

                                                                    Bonsoir Manu.
                                                                    Non, je n’ai pas de préjugé contre le jeu vidéo. Je dis simplement que le jeu vidéo offre une satisfaction personnelle au jeune qui joue et finit toujours par gagner. Et qui joue jusqu’à ce qu’il gagne, d’ailleurs, parce que ça le valorise. L’échec permanent à l’école, il faut être honnête, ça le détruit. D’ailleurs, comment peut-on laisser des gosses s’enfoncer autant ? 
                                                                    Que cet élève puisse mettre l’Ecole dans un plateau de la balance et le jeu vidéo dans l’autre, pour lui, il n’y a pas photo : d’un côté, il se bat à l’école et perd ; de l’autre, il s’amuse et gagne ! Pourquoi continuer à aller à l’école qui ne sert à rien, sinon à le disqualifier et à l’humilier ? En oubliant un paramètre essentiel : que d’un côté, c’est la vie réelle et de l’autre, que du virtuel, du néant.
                                                                    Ces jeunes décrocheurs sans aucun diplôme qui ne vont plus du tout à l’école, depuis des années pour certains, passent leurs journées sur des jeux vidéos où ils sont les champions... de la défaite.
                                                                    Je pense sérieusement que le jeu vidéo a un rôle néfaste dans le cheminement vers le décrochage.


                                                                  • MdeP MdeP 13 décembre 2013 19:35

                                                                    MdeP @ Manu

                                                                    Le jeune en échec scolaire vit-il cela comme une injustice puisque, par ailleurs, il sait qu’il est capable de gagner ? Et que l’Ecole se trouve donc décrédibilisée dans son esprit ? 

                                                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 20:31

                                                                    MdeP,

                                                                    Aider les élèves en difficulté coûte cher, il faut de petits effectifs, donc plus de profs, qu’ils faut former.

                                                                    Le redoublement est considéré par les élèves et les parents comme un sanction infamante, il coûte cher, puisqu’il s’ajoute aux effectifs de l’année suivante, donc on fait passer les élèves massivement d’une classe à l’autre quels que soient leurs acquis.

                                                                    Les élèves le savent, les parents aussi, tout le monde le sait.
                                                                    L’école est devenue une variante de la consommation de masse des diplômes.
                                                                    Et un club pour les élèves pour voir les copains et draguer.

                                                                    On baisse les seuils d’admission au brevet et au bac. L’apprentissage et la formation professionnelle sont considérés par les Français comme le fin fond de la nullité.

                                                                    Les bons élèves se cantonnent à la moyenne pour ne pas se faire traiter de « fils » ou de chouchou du prof, et les choses avancent ainsi depuis que Chevènement a décidé qu’il fallait 80% d’élèves au bac.

                                                                    Les Parents sont pour la sélection à fond, à condition que ce soit pour les enfants des autres.
                                                                     
                                                                    Tout cela a été compris comme un droit acquis aux diplômes, même s’ils ne correspondent plus à rien.

                                                                    Je conseille à ceux qui critiquent les enseignants, de mettre 25 ou 30 enfants dans leur séjour, et de leur apprendre ce qu’ils veulent pendant 6 heures...Bon courage !


                                                                  • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 13 décembre 2013 21:41

                                                                    Fifi : votre réaction est un excellent complément à mon article, vous avez raison d’attirer l’attention sur le « faites ce que je dis pas ce que je fais... » un défaut hélas très franchouillard.


                                                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 décembre 2013 09:58

                                                                    Morice,

                                                                    Les parents veulent tous que leurs enfants soient dans une classe de bon niveau, dans un établissement de bon niveau, tout en étant contre les classes de niveau et la hiérarchie des établissements...

                                                                    Ceux qui le peuvent, trichent de façon éhontée en fournissant des adresse dans les quartiers convoités ou même en louant ou achetant un domicile pour être dans le bon secteur...

                                                                    Quant aux écoles privées, elles rejettent tous les élèves qui les gênent et qui retournent dans leur établissement public qui est obligé de les recevoir...

                                                                    Tout cela est humain, mais contradictoire avec les discours sur l’égalité scolaire.


                                                                  • urigan 13 décembre 2013 18:20

                                                                    Allez, un peu d’exercices :

                                                                    C.E.P. Année 1959 (wikipédia)

                                                                    • Une parente âgée vous a prêté un beau livre auquel elle tient beaucoup en vous recommandant d’en prendre le plus grand soin. Hélas, le livre a été abîmé ou sali ou perdu. Votre maman exige que vous écriviez une lettre d’excuses.
                                                                      Rédigez-la (Ne pas signer).
                                                                    • L’alcool nourrit. Que pensez vous de cette affirmation ?
                                                                    • Comment soigne-t-on une vache malade ?
                                                                    • Montrez l’utilité de la gymnastique.
                                                                    • Dites comment vous procédez pour enlever une tache de graisse sur un vêtement de lainage (filles rurales).
                                                                    • Que doit-on donner à un bébé en complément, lorsqu’on pratique l’allaitement artificiel ? (filles urbaines).
                                                                    • Dites comment vous procédez pour régler un trusquin (garçons ruraux).
                                                                    • Quels sont les avantages du chauffage à gaz ? (garçons urbains)

                                                                    Qui s’y colle ?


                                                                    • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 13 décembre 2013 18:42

                                                                      L’AOF et l’AEF n’existent plus !



                                                                      Cela dit, certaines questions posées révèlent un souci dans les programmes de préparer à la vie (même très scolastiquement, quand on se contentait de découvrir le trusquin en photo sur un livre !).

                                                                      Aujourd’hui, il y a certes un déficit dans l’apprentissage de la langue, mais l’on n’apprend plus la vie pratique, pas même à la maison où les deux parents travaillent et ne savent trop souvent qu’acheter au supermarché ( et encore, qui leur apprend à bien acheter ?).

                                                                    • Jason Jason 13 décembre 2013 20:43

                                                                      Bonjour J. Mourot,

                                                                      Aujourd’hui les appareils à laser ont remplacé les trusquins, les ordinateurs les machines à écrire, tout comme les stylos à bille ont remplacé les plumes Sergent-Major, et les calculettes ont remplacé les tables de multiplication. C’est l’évolution des techniques dans laquelle les nouveaux savoirs ont remplacé les anciens.

                                                                      Quant aux jeux vidéo, ils ne ont pas obligatoires, que je sache.

                                                                      Les choses vont vite, trop vite pour beaucoup. Et la course au toujours plus fait des ravages. Tout cela crée un besoin croissant d’une satisfaction immédiate des désirs. On regarde les résultats partout, et on oublie les moyens. La fameuse « instant gratification » en anglais. Je veux, j’obtiens, donc je suis.


                                                                    • poletmik 15 décembre 2013 23:59

                                                                      Vous avez parfaitement raison d’évoquer la richesse et l’efficacité du bon vieux CEP (certificat d’étude primaire) qu’un certain nombre d’entre nous avons passé par curiosité durant notre scolarité au collège pour le fun. Quelle formation de base il constituait pour ceux qui n’avaient pas les moyens d’accéder au collège ! Mais aussi pour tous les citoyens je dirais. 


                                                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 décembre 2013 10:00

                                                                      Jason,
                                                                      Vous avez raison, l’apprentissage de la frustration est contradictoire avec les lois du marketing...



                                                                        • kéké02360 14 décembre 2013 11:18

                                                                          Bon en même temps tout est relatif car çà fait 50 ans que notre pays est dirigé par des énarques qui savent soit disant réfléchir et compter et nous sommes dans la merde avec une dette abyssale , cherchez l’erreur smiley

                                                                          http://www.lefigaro.fr/societes/2013/12/09/20005-20131209ARTFIG00280-le-credit-agricole-verse-en-double-les-aides-de-la-pac.php 


                                                                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 décembre 2013 07:14

                                                                            kéké,
                                                                            Depuis 50 ans notre pays est dirigé par les USA.

                                                                            « Qui gouverne réellement la France et l’ Europe ? »


                                                                          • Ruut Ruut 15 décembre 2013 06:07

                                                                            Pourquoi la cuisine n’est elle pas au programme ?


                                                                            • Coeur de la Beauce Morice Bonaparte 16 décembre 2013 00:12

                                                                              C’est prévu dans le cadre des TAP (temps périscolaires...)


                                                                            • poletmik 15 décembre 2013 23:48

                                                                              E. Todd montre bien l’amélioration de la situation démocratique des États dans le monde parallèlement aux progrès de l’enseignement. Constater cette détérioration de la capacité de compréhension de l’écrit va s’accompagner d’un détérioration de l’esprit critique des citoyens. N’est-ce pas ce que souhaitent les « politiques ». Fabriquer des gogos qui ne sont sensibles qu’au show des élus ? Pourtant la qualité de la lecture par les français du projet de Constitution Européenne et le résultat du référendum, en 2005, avait de quoi être optimiste comparée à celle des médias, des hommes politiques moins au fait de ce texte. Ne sommes-nous pas, comme l’écrire Todd, après la démocratie ?


                                                                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 décembre 2013 07:15

                                                                                Rassurez-vous, Peillon veille à l’élévation du niveau, quand tous les enfants sauront faire des scoubidous, nous serons sauvés...


                                                                              • CHALOT CHALOT 16 décembre 2013 23:24

                                                                                D’accord avec l’auteur contre les « pédagogistes » officiels à la Meirieu et les catastrophistes à la Brighelli.... Je préfère un débat entre les pédagogues d’avant garde et les reconstructeurs quand les uns et les autres débattent et ne se caricaturent pas !

                                                                                 

                                                                                • Kookaburra Kookaburra 21 décembre 2013 10:57

                                                                                  Bonjour Morice. Je viens de voter pour votre dernier article : vous avez maintenant +4 -3 = 1
                                                                                  Je déplore la manque de transparence dans la modération - c’est pourquoi je fais ce geste.

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